Les pouvoirs publics semblentenfin avoir compris que l’Etat ne pourra pas investir dans le tourisme etencore moins gérer les infrastructures à lui tout seul. C’est le sens à donneraux engagements pris ce matin par le ministre du tourisme et de l'Artisanat,Hacène Mermouri, qui a évoqué l’ouverture de ce secteur à l’initiative privé demanière plus concrète.
En effet, le ministre a révélélors de son passage au forum de la radio chaine I, que les professionnelsprivés ont désormais la possibilité de créer des projets d'aménagement de Zonesd'expansion touristique (ZET). Il a expliqué que la surface des ZET affectée àla promotion du tourisme est de 56 000 hectares. Tout au long de sonintervention, le ministre a fait un plaidoyer en faveur de l’implication des opérateurs privés dans le développementdu secteur du tourisme.
De même qu’il a exhorté d’autressecteurs à l’instar du transport notamment aérien à s’inscrire dans cettedynamique pour la destination sud quiest capable de capter nettement plus de touristes nationaux et étrangers. Leministre a affirmé que durant la saison touristique saharienne 2017, ouverte le29 septembre dernier, le sud du pays a été visité par 160.000 touristes, dont10.000 étrangers. Une légère hausse par rapport à l’année dernière durantlaquelle 140.000 ont visité le sud.
De même que le nombre detouristes s’étant rendu au sud depuis le 29 septembre à ce jour a atteint10.000 contre 7500 à la même période de l’année écoulée. Des chiffres que leministre a qualifié de «positifs» bien qu’ils restent largement en deçà du potentieltouristique de l’Algérie et du grand sud notamment. L’implication du privé vasans doute donner des ailes à ce secteur qui peut être le moteur de lacroissance économique.