Tapisrouge des autorités Britanniques et des médias pour le prince héritier SaoudienMohammed bin Salman qui a entamé ce mercredi une visite officielle au Royaume-Uni. premier déplacement d’unepersonnalité Saoudienne d’un tel rang au Royaume-Uni depuis son installationaux commandes au Palais de Riyad en juin 2017.
Cettevisite intervient, il faut le dire, dans une conjoncture particulière dominée, force est de le constater, par les grands bouleversements que connaît en cemoment l’Arabie Saoudite à travers notamment le vaste programme de réformesinternes, baptisé vision 2030.
Elle marquera, selon les termes ducommuniqué des services du 10 Downing Street rendu publique pour l’occasion, une nouvelle ère dans les relationsbilatérales avec un des plus anciens partenaires du Royaume-Uni dans la région du Golfe.
Desdossiers liés au partenariat économique, stratégique et au volet de politique étrangèreseront au centre des discussions entre le prince héritier Saoudien Mohamed BinSalmane, leader de facto en Arabie Saoudite, et la première ministre Britannique TheresaMay notamment, le conflit et la grave crise humanitaire au Yémen , la luttecontre le terrorisme et d’autres questions régionales comme la situation en Syrie et en Irak.
Toujoursest- il que ce déplacement du prince héritier Saoudien au Royaume-Uni estl’occasion tant espérée des mouvements anti guerre pour transmettre à l’hommefort du palais de Riyad leur désaccord avec sa guerre au Yémen, à travers une grande manifestation prévue en fin d’après-midi devant le 10 Downing Street, la résidenceLondonienne de la première ministre Britannique.
Les manifestants comptent effectivement dénoncer haut et fort la poursuite des opérationsmilitaires au Yémen menées par une coalitiondirigée par Riyad, à l’origine de la plus grave crise humanitaire qui sévitdans le pays et exiger dans la foulée l’arrêt immédiat de toute transaction de vented’armement entre Londres et Riyad.
Certains mouvements et à leur tête‘’Stop the coalition’’ qualifie de ce fait la stratégie Saoudienne au Yémen deviolation en bonne et due forme du droit international, à travers notamment le recours à la famine comme arme de guerre, en privant desmillions de Yemenis des besoins essentielles comme les médicaments le carburantet la nourriture, dans ce conflit qui a fait jusqu’ici près de 10 000 morts,et où plus 8 millions depersonnes dépendant exclusivement de l’aideétrangère et 400 000 enfants risquent deperdre la vie à tout moment, en raison de problèmes de malnutrition.
Un véritable cataclysme estime un grandnombre d’observateurs à partir de la capitale Britannique et qui suivent deprès les péripéties de cette visite du prince héritier Saoudien au Royaume-Uni.