L’information a enflammé lundi les réseaux sociaux. Certains incrédules et d’autres l’ont prise au sérieux, en la liant au derniers attentats qui ont secoué la France et la Belgique. Un haut responsable de l’Union européenne à Alger, sans être très affirmatif, explique néanmoins à Algérie 1 que « la mesure existe depuis 2009 », mais qu’elle n’est pas appliqué systématiquement.
Désormais les choses sont claires et la mesue sera appliquée à la lettre et c’est le premier responsable d’Air Algérie Mohamed Abdou Bouderbala qui l’a déclaré mardi , lors d’un point ce presse. "Dorénavant, Air Algérie est soumise à l’obligation de vérifier les visas Schengen avant l’embarquement des voyageurs" pour vérifier si leur première destination est vers le pays qui a délivré le visa » , at-il déclaré.
Ainsi explique-t-il "si une personne obtient un visa délivré par l’Espagne, son premier voyage doit être effectué vers ce pays. Elle ne peut pas se rendre dans un autre pays". Air Algérie doit donc appliquer scrupuleusement la mesure sous peine de sanctions. En effet, un défaut de vérification exposerait Air Algérie à une amende de quelques 5.000 euros par personne, explique encore M. Bouderbala.
En outre, ces voyageurs seront refoulés au niveau des aéroports européens, selon la même source. Le Pdg d’Air Algérie a affirmé, à cet effet, que cette mesure existait déjà mais elle n’était pas appliquée d’une manière rigoureuse, ajoutant que cette décision concerne tous les acquéreurs de visas Schengen dans tous les pays du monde et non pas en l’Algérie seulement.
Ce que confirme le ministre du transport Boudjemaa Talai, pour qui son application stricte relève des mesures de sécurité et de contrôle des voyageurs par les pays européens. En clair, si un algérien s’est fait délivrer un visa à l’ambassade d’Espagne, il doit impérativement se rendre en première destination dans une ville espagnole pour ensuite avoir la possibilité de se rendre ailleurs.