En l'espace d'une semaine et à la faveur d'une diplomatie dynamique et réactive, tant sur le plan politique qu’institutionnel, l’Algérie a remporté plusieurs grands succès.
Ces victoires méritées viennent ainsi renforcer les exploits réalisés par la diplomatie algérienne dans le domaine de la lutte contre le terrorisme et la déradicalisation, ainsi que la promotion des valeurs civilisationnelles de concorde nationale, de réconciliation et de dialogue .
Depuis plusieurs semaines déjà, des écrits d’observateurs avertis ont perçu un sursaut qualitatif de l’action diplomatique de l’Algérie que conduit avec brio le ministre des Affaires étrangères Abdelkader Messahel, sous l'œil sage et éclairé du Président Abdelaziz Bouteflika. Il est vrai que de par sa longue expérience et sa sagesse légendaire, le Président Bouteflika a consolidé et fait ressourcer les valeurs fondamentales de la diplomatie algérienne.
A cet égard, la pertinence des projets politiques phares initiés par le Chef de l’Etat, que gère Abdelkader Messahel, dont tout récemment avec une grande professionnalité à Alger, lors du dialogue 5+5, à Davos, et maintenant à Addis Abeba , ont non seulement permis au pays de renouer avec sa réputation diplomatique devenue historique, mais aussi de montrer le retour de l’Algérie en tant que partenaire fiable dans la résolution des questions régionales et internationales.
Au Forum de Davos, le ministre Abdelkader Messahel a mis en exergue l’expérience algérienne dans le domaine de la lutte contre le terrorisme, la déradicalisation et la promotion des valeurs du vivre ensemble, de tolérance et de réconciliation.
A ce Forum, le ministre des Affaires étrangères, Abdelkader Messahel n’a pas omis de rendre hommage à la société civile algérienne et particulièrement au Cheikh Khaled Bentounès, guide de la Tariqa Alawiyya de Mostaganem, lequel dit-il s'est investi à titre personnel dans la promotion de l'idée du ‘’Vivre ensemble’’. Pour rappel, une campagne mondiale a été menée à travers les Nations-Unies et qui a connu son épilogue le 8 décembre 2017 lorsque l'Assemblée générale des Nations-Unies avait adopté une résolution Algérienne, portée par l'Algérie, faisant du 16 mai de chaque année la "Journée Internationale du Vivre ensemble en Paix".
L’Algérie, qui a combattu et vaincu le terrorisme dans les années 1990, mobilise aujourd’hui ses ressources pour consolider la stabilité et la sécurité, et promouvoir son développement socioéconomique.
Sur le plan maghrébin, les observateurs ont été unanimes à considérer positivement l’accolade fraternelle entre Abdelkader Messahel et Nasser Bourita comme un geste de grande générosité et une attitude qui reflète les sentiments nobles des algériens et les valeurs de bon voisinage, par-delà les antagonismes et les aléas du temps. Bien que confinées dans un cadre purement protocolaire, ces retrouvailles perçues comme chaleureuses ont déjà l’avantage d’avoir eu lieu. Mieux, elles peuvent amorcer rapidement un processus de dégel, ouvrant la voie à des rencontres de pédagogie et de clarification.
Le constat est valable en tout cas pour les crises régionales. Il en est de même pour les défis politiques auxquels la région est confrontée.De la situation en Libye, la diplomatie Algérienne travaille à créer un climat politique qui préserverait l’unité territoriale et la stabilité de ce pays. Pour le Mali, il s’agit de persévérer à concrétiser les accords du processus d’Alger, pour mettre fin à la présence terroriste et aux grands trafics dans la région. L’Algérie, en plus d’une aide logistique et humanitaire, forme actuellement des troupes d’élite spécialisées dans la lutte antiterroriste, au bénéfice du Niger et du Mali, en particulier.
Notre région fait face au phénomène migratoire, une question fondamentalement humaine, qui appelle une approche globale, intégrant les dimensions de sécurité pour éradiquer les réseaux criminels liés à la traite humaine, de développement pour lutter contre les causes économiques et sociales et le respect de la dignité humaine en conformité avec les droits humains et les conventions internationales et régionales y afférents,
L’Algérie qui servait de transit est devenue une destination de migrants en provenance des pays subsahariens voisins. Ainsi, il est dans l’intérêt de tous de convenir d’une approche commune, basée sur le développement d’un partenariat économique et sur la solidarité et le respect de la dignité humaine pour faire face, de manière efficace et durable, à ce défi commun.
Pour ce qui est des problématiques relatives au développement économique et social inclusif, à la jeunesse et à l’emploi, et au développement durable, ainsi que ceux liés à la sécurité, il est réconfortant de constater que les nouvelles approches intègrent de plus en plus le concept de résilience qui englobe aussi bien l’éradication de la pauvreté et de l’exclusion, la création d’activité économique soutenable en faveur de la jeunesse et la protection de l’environnement, avec pour objectif de contribuer au renforcement des capacités des pays, notamment ceux du Sud.
Comme souligné précédemment, notre ministre des Affaires étrangères a participé, la semaine passée, à plusieurs réunions internationales, où l’élite mondiale, a martelé sa conception et sa vision des échanges internationaux, malgré leur flagrante inégalité.
D’Alger à Addis-Abeba, en passant par Davos, Messahel a décliné la vision algérienne plus humaine, plus ouverte, plus juste. C’est d’ailleurs cette vision d’un monde apaisé que l’Algérie a toujours défendue, sous la direction de Abdelaziz Bouteflika.