Invité, hier jeudi 8 juin, par la chaîne de télévision israélienne "Channel 2", le très controversé ministre israélien de la Défense, Avigdor Lieberman (réputé pour ses positions anti-palestiniennes notoires) a déclaré que "les Palestiniens et les Israéliens sont plus proches que jamais pour parvenir à un accord de paix".
Lieberman a ajouté que "si quelqu'un arrive avec des accords comprenant tous les Etats arabes modérés, y compris l'ouverture des ambassades, du commerce et des vols directs, je crois que cela obtiendra une grande majorité à la Knesset (le parlement israélien. NDLR) et sera accueilli favorablement par la population".
Ces propos, venant d'un des chefs de file de l'extrême-droite israélienne, sont assez troublants. Augurent-t-ils de la mise en place prochaine d'un plan concocté par les conseillers du Président américain Donald Trump, trois semaines après la tournée de ce dernier au Proche-Orient, pour trouver une solution au conflit israélo-palestinien ?
La brutale mise au ban du Qatar, il y'a quatre jours, par une coalition de pays arabes modérés justement (à sa tête, l'Arabie saoudite) a-t-elle une relation avec ce déploiement annoncé d'une nouvelle stratégie pour instaurer la paix au Proche-Orient ? Et faut-il chercher l'explication véritable de cette brouille dans un désaccord de fond entre ces alliés d'hier, sur la stratégie à adopter ?