Le MUOS est un système ultra-sophistiqué qui devra relier toutes les unités combattantes des États-Unis et de l’OTAN. La réalisation de cette station était initialement prévue pour 2016 à Niscemi en Sicile, avant que cette idée ne soit totalement annulée, suite aux protestations massives de la population sicilienne à l'encontre de cette station américaine de télécommunications militaires et aux recours des siciliens devant les tribunaux italiens.
Les Siciliens ont donc gagné leur procès contre le Mobile User Objective System Satellite (MUOS) à cause principalement des radiations provoquant de graves dommages sanitaires que représentent les émissions électromagnétiques… Qu' à cela ne tienne, Niscemi sera remplacée par la petite ville d’El Haouaria au cap-bon (Tunisie), aprés l’accord du gouvernement Tunisie tenu secret jusqu’a présent selon Worldbeyondwar. org et Newsofscs.
Trouvant qu'El Haouaria présente les mêmes latitudes géographiques que Niscemi, le président Obama a profité de la visite du président de la République, Béji Caid Essebsi, à Washington le 21 mai dernier, pour lui proposer une assistance des renseignements américains à la Tunisie, qui viserait, selon ses dires, à combattre le terrorisme.
Essebsi, qui a fait le forcing à Washington pour avoir demandé et obtenu le statut d' "allié majeur non membre de l'OTAN", a donné son accord pour ce projet de transfert de la station d’écoute américaine américaine, pour la somme de 182 millions de dollars, une somme plutôt insignifiante si on la compare au montant initial proposé au gouvernement italien s'élevant à 780 millions de dollars.
Espionner l'Algérie
«il faut absolument surveiller l’Algérie pour l’intérêt supérieur des Etats-Unis» à l’instar de l’Iran, de la Syrie, de la Russie et de la Chine.L'explication a été donnée par le laboratoire Kaspersky, une société russe de sécurité informatique dont les compétences sont régulièrement sollicitées par les agences de renseignement russes. Les espions américains comptent obtenir de précieuses informations sur l'Algérie par le biais de l’installation du Muos en Tunisie.
Démenti
Le ministère tunisien de la Défense a démenti, aujourd’hui, formellement, cette information. Moez Sinaoui, porte-parole de la présidence de la république, a démenti, lui aussi cette information. Depuis son indépendance, la Tunisie a toujours été opposée à l’installation de bases étrangères sur son sol, a-t-il dit, ajoutant que la question du soi-disant projet de base à Haouaria n’a pas été discutée, en mai dernier, à Washington, par les présidents Caïd Essebsi et Obama.
Rappelons que M. Caïd Essebsi avait démenti, lui aussi, en de nombreuses occasions, les rumeurs relatives à l’installation prochaine d’une base américaine en Tunisie. Les médias parlaient alors d’une base à Remada, dans le sud du pays, à la frontière avec la Libye.
Dimanche 12 juillet courant, le ‘‘Wall Street Journal’’ a révélé que les Etats-Unis auraient l’intention de déployer des drones en Afrique du Nord pour surveiller les mouvements de l’Etat islamique (Daêch) qui s’est implanté en Libye. Ces drones, on le sait, pourraient partir des nombreuses bases américaines déployées en Méditerranée.
Des maxi-paraboles
Les stations terrestres du MUOS permettront les connexions et les contrôles interface entre les satellites MUOS et les réseaux de télécommunications des bases terrestres du ministère de la Défense. Ces terminaux sont fournis dans les quatre infrastructures dont dispose l’armée US : en plus de la Naval Radio Transmitter Facility (NRTF) de Niscemi, la station de Chesapeake, près de Norfolk, en Virginie; la Naval Computer and Telecommunications Area Master Station Pacific de Wahiawa (Hawaii); l’Australian Defence Satellite Communications Ground Station (ADSCGS) de Kojarena, à 30 km à l’est de Geraldton (Australie).
Chacune de ces stations a été équipée de trois grandes antennes paraboliques d’un diamètre de 18,4 mètres et opérant dans la bande Ka pour les transmissions sur des satellites géostationnaires et deux émetteurs hélicoïdaux de 149 mètres de hauteur dans la bande UHF (entre 240 et 315 MHz) pour le positionnement géographique. Les maxi- paraboles transmettront dans des fréquences atteignant des valeurs comprises entre 30 et 31 GHz avec une puissance de 1600 W chacune; les deux émetteurs hélicoïdaux, de type TACO H124, fonctionneront eux, avec une puissance de 105 à 200 W chacun.
Cela va générer un cocktail électromagnétique mortel. Plusieurs experts internationaux ont établi que les faisceaux émis par les paraboles de MUOS constitueront un danger grave pour la santé des personnes vivant à proximité des infrastructures militaires et pour la sécurité du trafic aérien, civil et militaire.