Je suis fort aise de disposer de l’adresse email d’Algérie1 pour lui expédier cet article, dicté par mon indignation, dans lequel j’ai voulu stipendier un journaliste ou plutôt un pseudo-journaliste qui a fait de la nuisance gratuite son métier et s’en applaudit comme d’un sacerdoce louable et utile à la société.
C’est nahs (non pas Saad) Bouakba (photo), l’auteur de la chronique quotidienne (noqtat nidham : point d’ordre) que lui publie El Khabar, que je veux soumettre au jugement de l’opinion publique.
Parmi ce que nous comptons, chez-nous, de journalistes anciens et nouveaux, de langues arabe ou française, ce bougre s’est maladivement singularisé en sévissant, sans scrupules, comme un bourreau, un matador, un exécuteur de basses œuvres, qui ne recule devant rien.
Si l’on fait l’inventaire de sa « production », on conclue aisément qu’il n’est ni journaliste, ni écrivain. Il n’est en réalité qu’un simple scribouillard de presse, un pisse-copie de bas étage. Ecrire consiste pour lui à tisser des mensonges et à affabuler en se mettant en scène avec toutes sortes de personnages qui ont traversé l’histoire et quitté ce monde parce qu’ils ne peuvent lui apporter la contradiction ou le démentir.
Depuis le début de sa carrière à ce jour, nahs Bouakba n’a fait que souiller la langue arabe avec ce qu’il génère d’insultes ignobles et de diffamations abjectes. Sa vindicte pour ses victimes qui ne s’abaissent pas à réagir à ses attaques et ses lecteurs qui ne l’applaudissent pas, a étouffé en lui les lumières et la conscience de l’honnête homme censé s’interdire de faire gratuitement du mal à son prochain.
En le lisant, on sent nettement qu’il écrit avec une jubilation sadique qui révèle tout ce que son âme a de démoniaque. Il ignore l’honnêteté et la décence et ne ménage aucun effort pour saper le moral des algériens et insulter tous leurs dirigeants.
Ce sadique pervers peut se réjouir. Il a fait et continue de faire beaucoup de mal à l’image de notre pays, à ses morts, à ses vivants. Ceux qui publient ses « très basses œuvres » sont incontestablement ses complices, car ils partagent avec lui au moins la responsabilité morale de ses outrages quotidiens à la noblesse de la mission de la presse.
Les chroniques de nahs Bouakba ne sont rien d’autre que des poignées d’ordures triturées puis lancées à la tête de ses cibles et, par la même, des lecteurs. Se surpassant, chaque jour, en ignominie, il frappe sans distinction les bâtisseurs de l’Algérie qui avance et qui gagne, il blesse les honnêtes citoyens dans leur foi patriotique et ricane de tout ce qui se fait de beau, de bien, dans notre magnifique pays.
Notre vil personnage est indiscutablement le plus majuscule des monstres et des détraqués de la presse des années d’après 1990. Reconnu unanimement comme n’étant pas sain de cœur et de raison, car corrompu par la haine et la jalousie d’autrui, et d’esprit, car dénué de bonne éducation et de culture, personne, depuis des années, ne relève ni ses attaques, ni ses injures. Tout le monde le tient pour un aliéné irresponsable de ses actes. C’est justement l’indifférence de ses victimes qui toutes, à l’unanimité, choisissent de demeurer impassibles et silencieuses devant les manifestations de son incurable manie compulsive de vouloir donner des leçons, de juger, corriger et noter ses prochains qui le fait redoubler de férocité pour attirer l’attention sur lui.
Un simple examen psychiatrique révèlerait que nahs Bouakba, notre calamité nationale, n’est pas conscient de ses actes. Sans s’en rendre compte, il se laisse aller, mû par un irrésistible penchant de sa nature nuisible. Il a une addiction pour la méchanceté, les coups bas, la malfaisance et l’infraction à toutes les règles morales et professionnelles. Il y a longtemps qu’il a abdiqué sa probité et sa dignité professionnelle pour devenir le plumitif algérien le plus méprisable et le plus sulfureux. Il n’a rien écrit qui mérite de passer à la postérité : ni romans, ni essais, ni reportages retentissants, que des crottes et des chiures… Il ne restera de lui que le souvenir d’un énergumène ignoble, perdu de moralité et d’honneur et sa nuisibilité proverbiale. Il est déjà dans le souffre, car même les membres de sa famille qui portent son patronyme se défendent d’être assimilés à lui par tout lien de parenté et signalent très vite qu’il n’y a entre lui et eux qu’une fâcheuse homonymie.
Quoiqu’il ait fait, quoiqu’il fasse encore, nahs Bouakba, déjà sénile et incapable d’écrire lui-même, cessera d’être la vedette qu’il croit être et finira par s’immortaliser dans l’histoire de notre presse comme un simple journalier en commérage et calomnie.
Hamimi Merzoug
Université de Constantine