Un citoyen algérien, originaire de la ville de Hedadda (wilaya de Souk-Ahras), a été victime de douaniers et de policiers pafistes tunisiens, au nombre d'une dizaine, qui n'ont pas hésité à le frapper et à l'insulter. Le malheureux citoyen est apparu sur la chaine Annahar TV le visage tuméfié. Ces voyous qui officient aux frontières ont interrogé le citoyen algérien sur le contenu de son sachet. Il a répondu poliment que ce sont des dattes pour un ami tunisien et quant au motif de sa venue en Tunisie, il répondit qu'il était là pour acheter des médicaments.

Ces réponses, somme toutes normales, n'ont pas été du goût des voyous en uniforme de douaniers qui ont commencé à l'insulter de tous les noms d'oiseaux, tout en lui jetant à la figure "on n'en a marre de vous les algériens, de vos allées et venues" et autres imbécillités du même acabit. Tentant de protester, il se voit jeter son passeport sur le sol accompagné d'insultes vulgaires sur sa mère.

Protestant de nouveau contre ces mots déplacés, il se voit insulter de plus belle et mal lui en a pris puisque des policiers pafistes tunisiens s'en mêlent et redoublent de férocité et d'agression à l'encontre du malheureux puisqu'il sera introduit de force au poste et un policier lui asséna un coup avec la crosse de son arme sur la figure. Ensuite une pluie de coups s'abat sur le citoyen algérien.

Prenant peur, voyant que ces énergumènes étaient prêts à tout, même probablement à lui coller une affaire de drogue ou de terrorisme, il leur demanda de le laisser retourner chez lui. Il n'en est pas question, lui répondit un des lascars, "tu vas acheter tes médicaments et tu reviens et si tu parles de cet incident tu es cuit et si on t'interroge sur ta blessure tu dis que tu as glissé".

A son retour, un autre voyou policier l'insulta et menaça de le menotter, mais la providence divine en a voulu autrement, puisque notre compatriote aurait été probablement accusé de n'importe quoi ou au pire être assassiné par ces sauvages.

Ce n'est pas la première fois 

Avant de quitter la Tunisie, il sera encore une fois agressé par les sadiques policiers et à son retour sur le territoire national, le malheureux a d'abord été soigné et suturé, avec un arrêt de travail de 7 jours, avant de déposer plainte au niveau du tribunal de Souk-Ahras.

Ce n'est pas la première fois que nos compatriotes, qui arrivent en Tunisie avec des milliers d'euros, contrairement aux européens qui visitent la Tunisie avec en poche pas plus de 100 euros, sont agressés, délestés de leur argent, rackettés, humiliés, insultés par les douaniers et les policiers tunisiens.

Et il serait inutile et vain que les autorités tunisiennes réagissent en affirmant que ceci est un incident isolé puisqu'ils étaient une dizaine de voyous entre policiers et douaniers à agresser sauvagement ce citoyen venu acheter des médicaments. C'est dire que de l'autre coté de la frontière, le sentiment de haine vis à vis des algériens est présent et tenace.