Les terroristes capturés, hier, lors de l'attaque avortée contre des postes de gardes et des casernes à Ben Guerdène (Sud Est de la Tunisie)  par les forces de sécurité tunisiennes, sont passés aux aveux.

Ils étaient à près de 60 terroristes à participer à ces attaques et venaient de la Libye voisine et avaient pour objectif "d’annexer une partie du territoire tunisien pour ériger une sorte d’émirat islamique", tels sont les principaux renseignements livrés par les éléments capturés, hier, à Ben Guerdène.

Venant de Sabratha, à proximité des frontières tunisiennes et transformée en laboratoire de l’Etat Islamique, une soixantaine de terroriste ont attaqué simultanément la caserne militaire, le poste de la Garde nationale et le principal district de la région.

Selon la presse locale, les éléments capturés affirment avoir eu à dessein de disperser les efforts des unités sécuritaires afin de s’emparer du territoire. Mais grâce à la vigilance des forces et la résistance héroïque des forces tunisiennes appuyés par des citoyens, le projet d'attaques simultanées a été déjoué et ses auteurs neutralisés

Face à cette résistance, les assaillants ont été contraints de faire appel à  leurs acolytes des cellules dormantes qui sont arrivées en renfort de toutes parts (Sidi-Bouzid, Kef, Tataouine, Ben Guerdène et Tunis), d’où la reprise des accrochages en fin d’après-midi, d'hier, au centre ville de Ben Guerdène.

Et le projet diabolique d'investir la région pour y installer leur émirat islamique a vite tourné au cauchemar pour ses initiateurs.

La Tunisie vient de surmonter avec courage une nouvelle épreuve dans sa lutte contre le terrorisme  et surtout faire échouer cette tentative d’atteinte à l’intégrité de son territoire.

Il est utile de rappeler que ces attaques avortées se sont soldées par la neutralisation de 35  terroristes, la reddition de trois autres et le décès de 18 civils et militaires.