Le ministre de la justice Garde des sceaux Tayeb Louh a assuré, mercredi, que la coopération entre la justice algérienne et la justice française dans le cadre de l'enquête sur l'assassinat, en 1996, des moines de Tibhirine se déroule dans de "bonnes conditions" tout en soulignant que "la mission de la justice algérienne dans cette affaire, comme dans d'autres, était d’œuvrer dans le cadre de la loi pour faire la vérité dans la pondération et conformément aux us et traditions en vigueur en la matière".
Louh, qui s'exprimait devant la presse en marge d'une séance plénière de l’Assemblée populaire nationale (APN), a rappelé que "cette Affaire est soumise au niveau du pole judiciaire compétent du tribunal de Sidi M'hamed et le juge d'instruction fait le nécessaire conformément à la loi".
Pour le ministre algérien, "il y a une coopération entre la justice algérienne et la justice française sur plusieurs affaires.Les deux parties travaillent dans le respect de la loi et de la souveraineté de chaque Etat et sur la base des accords judiciaires liant les deux pays".