Laquestion de la lutte contre le terrorisme au Sahel était au coeur de la Réunionde concertation stratégique pour le Sahel, une occasion pour le représentant del’Algérie de réaffirmer la pertinence d’une approche globale du phénomène.
Intervenantlors des travaux de la Réunion de concertation stratégique pour la région duSahel et qui ont pris fin, jeudi à Nouakchott, le Secrétaire général auministère des Affaires étrangères Nouredine Ayadi, a précisé que lerétablissement de la sécurité est un processus à long terme qui passeobligatoirement par la lutte contre le terrorisme et la criminalité organisée,et que cela ne nécessite pas seulement l'élaboration de stratégies militaires,mais aussi le renforcement des capacités des payset laconsolidation des efforts en vue de trouver des solutionssocio-économiquesaux préoccupations des différentes franges de la société, notamment celles quisont marginalisées, à leur tête, les jeunes.
Il aajouté que la vision de l'Algérie en la matière n'était pas partie du néant,car le pays a pris conscience, de concert avec les pays de la région, despérils que constituent le phénomène du terrorisme et de la criminalitéorganisée dans le Sahel.
Partant,l'Algérie a décidé en 2009 de lancer une démarche de concertation et decoopération entre les états-majors des armées de ces pays, et qui a débouchésur la création du Comité d'état-major opérationnel conjoint (Cemoc) quiconstitue un cadre pour la coopération militaire régionale.
Centreafricain d'Etudes et de Recherches sur le Terrorisme (CAERT), du Comité desservices de renseignement et de sécurité en Afrique (CISSA) et de l'Afripol,tandis que la démarche de l'Algérie ,sur le plan international, a été couronnéepar l'adoption par le Conseil de sécurité des Nations unies d'une résolutionportant sur l' incrimination du versement de rançons, et ce dans le cadre de lalutte contre le financement du terrorisme.
Parallèlementà cela, " l'Algérie a pris au niveau national, des mesures pratiques poursécuriser ses frontières,particulièrement celles partagées avec le Mali,Niger,Mauritanie et Libye, et qui ont nécessité des efforts militaires,sécuritaireset humains colossaux, qui ont couronnées de résultats satisfaisants, en termesde la mise hors d'état de nuire des terroristes et des éléments de soutien,laquelle s'est soldée par la récupération de quantités considérables d'armes etde munitions provenant des régions de conflit, ainsi que par la saisie dequantités énormes de drogues, contribuant grandement ainsi à la sécurisation de la région".
Lesefforts de l'Algérie se sont concrétisés à travers " sa contribution constanteet sa détermination à consolider et promouvoir la sécurité collective dans larégion, en supervisant le dialogue intermalien et qui a débouché sur lasignature de l'accord de paix et réconciliation qui prônelapréservation de l'unité nationale et de l'unité territoriale au Mali" a-t-ildit.
Ladémarche de l'Algérie a été dictée par le devoir de solidarité et par lesprincipes nationaux qui reposent sur le respect de la sécurité des pays et lanon-ingérence dans leurs affaires intérieures, a soutenu M. Ayadi.
Le SGa, par ailleurs, souligné l'importance à ce que l'Union africaine demeure,étant une partie essentielle et indispensable dans toute opération en faveur dela sécurité collective africaine.