« La réalisation d’un développement économique et social à la mesure des besoins de notre population requiert un effort soutenu et demeure exposée aussi aux aléas de la conjoncture économique et géopolitique extérieure. Voilà pourquoi, le succès de cette bataille nécessite un front intérieur solide, afin d’en relever les défis multiple. » ( son Excellence Mr le Président de la république Abdelaziz Bouteflika)
1.- Il faut analyser pour des actions concrètes de redressement national, la réalité économique avec objectivité, sans sinistrose, ni autosatisfaction. Les tendances sur le niveau des réserves de change contenues dans l’avant projet de loi de finances complémentaires sont inquiétants et impliquent un sursaut national pour éviter leur épuisement horizon /2022, sauf miracle d’un cours de pétrole de plus de 100 dollars le baril et un cours du gaz qui assurent 33% des recettes actuellement à trois dollars le millions de BTU sur le marché libre à plus de 7 dollars. Etant entendu qu’un cours inférieur à 60 dollars ramènerait le déclin des réserves de change vers 2020 et qu’il faille faire un arbitrage entre la forte consommation énergétique intérieure posant la problématique des subventions généralisées sans ciblage, et la capacité d’exporter face à une concurrence internationale de plus en plus acerbe. Tout en rappelant que les accords avec l’Union européenne, principal partenaire de l’Algérie, prévoient un tarif douanier zéro horizon 2020. Cela interpelle les autorités aux plus hauts niveaux pour mettre en place une économie hors rente et donc un changement de gouvernance et une nouvelle réorientation de la politique socio-économique. En ce début du mois de septembre 2018, Sonatrach c’est l’Algérie et l’Algérie c’est Sonatrach et encore pour bien longtemps procurant directement et indirectement 98% des recettes en devises du pays, facteur principal de la dépense publique qui détermine le taux de croissance, le taux de chômage, le niveau des réserves de change et l’audience internationale tant politique qu’économique. Les réserves de change non compris l’or, (173 tonnes en janvier 2017, stock stable depuis 2009 d’une valeur au cours actuel d’environ 7 milliards de dollars ), ont évolué en fonction du cours des hydrocarbures: 111 dollars le baril en 2012, 108 dollars en 2013, 100 dollars en 2014, 53 dollars en 2014, 45 dollars en 2015 , 54 dollars en 2017 et une moyenne de 70 dollars en 2018 en n’oubliant pas que 33% des recettes de Sonatrach proviennent du gaz dont le cours est en nette baisse environ 3 dollars le million de BTU entre 2017/2018.. Ce qui nous donne le niveau des réserves de change selon les données officielles dela banque d’Algérie
-2012 :190,6 milliards de dollars,
-2013 :194,0 milliard de dollars,
-2014 :178,9 milliards de dollars,
-2015 :144,1 milliards de dollars,
-2016 : 114,1 milliards de dollars,
-2017 : 97,3 milliards.
-2018 entre 82/83 milliards de dollars tenant compte de la valeur des importations de biens (une baisse d’environ seulement d’un milliard de dollars entre 2016/2017) auquel il faut ajouter les transferts légaux de capitaux et le montant des services qui fluctue entre 9/11 milliards de dollars/an entre 2010/2018) et services et des recettes de Sonatrach (avec un montant dérisoire hors hydrocarbures entre un (1) et 1,5 milliards de dollars concentrées sur trois catégories de biens, les engrais minéraux ou chimiques azotés, « les ammoniacs anhydres et les sucres qui représentent à eux seuls près 72 % du total), le solde net serait d’environ 15 milliards de dollars
-2019 : 62 milliards de dollars (source avant projet de loi de finances)
-2020 : 48 milliards de dollars (source avant projet de loi de finances)
-2021 : 34 milliards de dollars (source avant projet de loi de finances)
-2022. 12 milliards de dollars (source rapport FMI juillet 2018)
A ce niveau, le réserves de change maintenant la cotation du dinar algérien à plus de 70%, la banque d’Algérie sera contrainte de dévaluer le dinar officiel à environ 200/220 dinars un euro avec une envolée du cours sur le marché parallèle qui fluctuera en fonction du taux d’inflation entre 300/400 dinars un euro et beaucoup plus si le taux d’inflation dépasse les 20/30%l'investissement .Dans cecas non souhaitable pour l'Algérie, pouvant l’ éviter par une bonne gouvernance, loin du statut quo actuel et des discours démagogiques de certains ministres, les promoteurs algériens se réfugieront dans des activités spéculatives comme au Venezuela et les étrangers n'étant pas sur d' être payés pays risquent de ne pas venir, bloquant l’investissement durable. Tout projet pour être rentable a besoin en Algérie d'un minimum de 5/7 ans alors que la spéculation sur la devise ou certains biens à forte demande peut rapport ut taux de profit de plus de 30% par an . Le danger est la le cercle vicieux , spirale inflationniste , demande croissante de devises avec déconnexion croissante entre le marché officiel et le marché parallèle de devises, émission monétaire interne (à travers le financement non conventionnel), sans contreparties productives, inflation, extension de la sphère informelle, tensions sociales et risque d'implosion des caisses de retraite avec la baisse d’activité dont le déficit vient d’être évalué en septembre 2018 par le ministre du travail à environ 580 milliards de dinars. En mois d’importation, nous avons 36 mois en 2012, 35 mois en 2013, 30 mois en 2014, 27 mois en 2015, 22 mois en 2016 et 20 mois en 2017. Dans son rapport de juillet 2018, en 2022, pour le FMI les réserves de change permettront moins de 5 mois d’importation et en 2023 moins de 3 mois d’importation. C’est que la croissance pourrait se ralentir très fortement dès 2020 en provoquant une augmentation du taux de chômage, se traduisant par la persistance des déficits budgétaires et surtout des déficits externes qui vont éliminer progressivement toutes les marges de manœuvre dont dispose l’Algérie. Les slogans politiques sont insensibles aux lois économiques applicables dans tous les pays et l’Algérie ne fait pas exception. Le recours à la planche à billets pour financer le déficit budgétaire risque d’entraîner l’économie dans une spirale inflationniste, qui certes n’est pas encore perceptible en 2018, mais les mesures conjoncturelles sans vision stratégique, et de profondes réformes structurelles est de conduire le pays à la dérive à la vénézuélienne ce qu’aucun patriote ne souhaite. Comme j’ai à le démontrer dans l’interview que j’ai donnée récemment le 11 aout 2018 à l’American Herald Tribune, les politiques actuelles du gouvernement algérien affaiblissent la résilience de l’économie, risquent de nuire à la croissance et aggraver les risques pour la stabilité financière, sociale et politique du pays. Sans vision de sinistrose, possédant d’importantes potentialités de sorte de crise, l’Algérie reste confrontée à des défis importants, posés de la baisse des prix du pétrole, impliquant de profondes réformes afin d‘éviter de conduire le pays dans l’impasse horizon 2020/2022.
2.-C’est que la rente des hydrocarbures a largement influencé la nature des régimes, les politiques socio-économiques depuis l'indépendance à nos jours sans avoir réalisé le rêve du Novembre 1954 et notamment de la plateforme de la Soummam, un Etat qui survit aux aléas de l'histoire et une économie diversifiée malgré les importantes potentialités de l'Algérie. L'Algérie se cherche toujours. Il semble bien qu'existe une unanimité de la majorité silencieuse de la population algérienne consciente du devenir de l'Algérie qu'il y a urgence d'actions concrètes loin des discours et des querelles d'une autre époque entre le pouvoir et l'opposition, les débats stériles portant sur le partage de la rente. L'objectif stratégique doit concilier la modernité et son authenticité, l'efficacité économique et une profonde justice sociale si l'on veut à terme éviter la marginalisation de l'Algérie au sein de la société mondiale. La baisse du cours des hydrocarbures sera de longue durée et des stratégies d'adaptation deviennent urgentes afin d'éviter une déflagration sociale à terme, devant éviter l'illusion d'un modèle tant économique qu’énergétique linéaire, étant à l’aube d’une nouvelle révolution économique. L'on doit différencier régime et Etat au sens hégélien du terme. Il n'existe pas d'Etat standard mais que des équipements anthropologiques qui le façonne largement influencé par la mondialisation avec de nouvelles fonctions. Il devient dès lors urgent d'avoir des stratégies d'adaptation tenant compte de l'innovation destructrice pour reprendre l'expression du grand économiste Joseph Schumpeter dans son ouvrage universel « réformes et démocratie ». Aucun segment politique, seul, ne peut résoudre la crise multidimensionnelle. Un consensus minimal associant toutes les forces politiques, économiques et sociales, sans exclusive, mais excluant tout extrémisme, est indispensable ce qui ne saurait signifier unanimisme, signe la décadence de toute société. Il serait hasardeux pour l'avenir de l'Algérie d'aller vers un monologue, de combler le vide (culture bureaucratique rentière du passé) par certaines organisations incapables de mobiliser la société du fait de leur non crédibilité. Le pouvoir doit éviter comme par le passé par la distribution de la rente de continuer à créer administrativement et à instrumentaliser les partis politiques, à des fins étroites de court terme. En effet, il ne trouvera plus, en cas de crise majeure, de relais politiques et sociaux de médiation entre l'Etat et la société, le risque étant la confrontation directe des citoyens désorganisés avec les forces de sécurité. L'objectif stratégique est de redonner confiance, brisée entre l'Etat et les citoyens au moyen d'un dialogue fécond et productif afin de favoriser une mutation systémique. Pour dépasser cette situation anomique, toute action implique une vision stratégique d'adaptation à ce monde du XXIème siècle interdépendant turbulent et instable. Il existe un théorème en sciences politiques : 80% d'actions mal ciblées et désordonnées que l'on voile par de l'activisme, ont un impact de 20% sur les objectifs et 20% d'actions bien ciblées ont un impact sur 80%. L'Algérie a besoin d'une vision stratégique collant avec la transformation du nouveau monde, évitant l'illusion du juridisme. L'on peut avoir les meilleures lois du monde mais rarement appliquées. L'action concrète implique de cerner les causes fondamentales du blocage qui sont d'ordre systémique, L'enjeu majeur pour l'Algérie et sa survie implique donc de mettre en place des instruments opérationnels capables, d'identification, d'anticiper les modifications de comportement des acteurs économiques, politiques, sociaux et militaires, au moment où note région connait et devrait connaitre entre 2018/2020/2030 d'importants bouleversements géostratégiques notamment au niveau du bassin euro-méditerranéen et africain.
3.-Dans les pays dits démocratiques existent trois à cinq grands partis maximum avec des programmes politiques, sociaux , culturels et économiques précis étant impossible en Algérie de fédérer plus de 60 partis où la majorité n'a aucune vision stratégique du devenir du pays. D'où l'urgence de restructurer le système partisan, loin de toute action autoritaire. Comme doit être opéré la restructuration de la société civile avec ces milliers d'associations vivant en majorité de la rente des hydrocarbures souvent instrumentalisées par l'administration lors de différentes élections, étant incapables avec les micros partis de mobiliser la société ̧ réseaux sociaux intermédiaires favorisant la confrontation forces de sécurité-citoyens. Dans le même ordre d'idées, il devient urgent d'avoir trois à quatre grandes organisations tant syndicales qu’ économiques représentatives au maximum en unifiant afin qu'ils deviennent une force sociale et économique crédible, évitant son instrumentalisation par le politique , (contre l'octroi de rente ou de marchés publics ) assistant à une multitude d'organisations avec des conflits de leadership, cause de la division. Il s'agit d'intégrer également, d'une manière intelligente, la sphère informelle dominante recelant bon nombre d'entrepreneurs dynamiques. Tout pouvoir a besoin d ‘une opposition forte organisée avec des propositions productives pour se corriger, devant l'associer dans les grandes décisions qui engagent l'avenir du pays, le monologue étant suicidaire. L'Algérie a besoin pour éviter la léthargie et la stérilité que tous ses enfants dans leur diversité, par la tolérance des idées d'autrui, se regroupent au sein d'un même objectif à savoir le développement économique et social tenant compte de la dure réalité mondiale où toute Nation qui n'avance pas recule forcément. Une loi n'est qu'une loi fusse t- elle la Constitution, devant être sous tendu par une nette volonté politique de changement. Il s'agira à l'avenir de consolider le front intérieur : le pouvoir a besoin de dialoguer sérieusement, et l'opposition, a besoin d'être réorganisée autour de grands pôles autour de programmes précis, doivent travailler ensemble pour les intérêts supérieurs du pays tout en gardant leurs différentes sensibilités. Dans ce cadre j'émets quelques propositions suite au message du Président de la république. Facteur essentiel du développement économique et social, il s'agira ensemble de favoriser le développement des LIBERTES, politiques, économiques, sociales et culturelles (dont la liberté des médias), l'implication de la jeunesse et la promotion réelle de la femme à la gestion de la Cité. La corruption qui connait un niveau inégalée depuis l'indépendance politique qui est une atteinte à la sécurité nationale implique pour son atténuation une totale transparence de l'utilisation des deniers publics, l’unification des institutions de contrôles, indépendants de l’exécutif et donner de larges prérogatives à la Cour des Comptes, parallèlement au contrôle parlementaire à la société civile. Le pouvoir doit s'engager à luter contre le blanchissement de l'argent « sale ». Toute personne impliquée ne peut exercer des postes de responsabilité au sein des structures de l'Etat, mais devant différencier l'acte de gestion de la corruption afin d'éviter de paralyser l'initiative des managers. Autres mesures favoriser le développement local par la régionalisation économique autour de grands pôles régionaux à ne pas confondre avec régionalisme qui impliquera d'importantes réformes institutionnelles (Ministères, secteur économique public - wilayas- APC), la réforme de l'entreprise publique, qui doit se conformer aux normes de rentabilité et promouvoir le véritable secteur privé créateur de richesses et non des prédateurs au cœur du développement. Le système d'information s'étant effrité, il s'agit de créer un organe indépendant de l'exécutif chargé de la collecte d'information et de la planification stratégique. L impératif stratégique sera entre 20172020//2030 la mise en place d'une transition énergétique après avis du Conseil de sécurité, pilotée par le Conseil National de l'Energie et s'engager à un large débat national concernant le futur énergétique qui engage la sécurité nationale. Le dialogue économique et social, il s ‘agit de dynamiser le conseil économique et social, consacré par la nouvelle constitution « comme conseil au gouvernement », étant le lieu par excellence, qui doit regrouper les meilleures compétences et des organisations économiques et sociales représentatives, dont la composant n’a pas été renouvelée depuis des années actuellement en léthargie. L’Algérie a besoin d’un retour d’une vision claire de sa politique socio-économique (visibilité et cohérence), le retour à la CONFIANCE Etat-citoyens, sans laquelle aucun gouvernement ne peut réussir. A l’aube de la révolution par l’intelligence artificielle et du digital, pour rétablir la confiance, tant dans le domaine politique que social et qu’économique, les responsables algériens s’éloigner de la vision autoritaire, dialoguer étant l’élément cardinal. Ils doivent dépasser la gestion traditionnelle, où le pouvoir résidait principalement dans sa capacité à distribuer ou à conserver de l’information où l’autorité verticale était basée sur l’organisation hiérarchique. Aujourd’hui où le monde qui fonctionne en réseaux décentralisés, l’organisation politique, économique et militaire laisse progressivement place à une autorité horizontale basée sur le savoir, la compétence et la réputation de chacun.
4.- En résumé, -Toute bonne gouvernance ou management stratégique des grands de ce monde, tire aujourd’hui sa légitimité de sa capacité à créer des liens de confiance et à interconnecter la société et de son aptitude à synthétiser les informations stratégiques, de donner la priorité au partage et à la transparence, recherchant avant tout à responsabiliser la société et ses collaborateurs en les guidant dans la bonne direction, ce qu’on appelle le management collaboratif. Aussi, l’Algérie a besoin pour sécuriser son avenir, de s’éloigner des aléas de la mentalité rentière, de réhabiliter le travail et l’intelligence , de rassembler tous ses enfants et toutes les forces politiques, économiques et sociales, évitant la division sur des sujets secondaires, d’apprendre à respecter nos différentes sensibilités et donc les opinions d’autrui, par la culture de la tolérance. Dans l'histoire récente de l'Algérie, la question des réformes indispensables pour éviter un retour au FMI horizon 2018/2020/2030, – quelles soient économiques, sociales ou politiques a donné lieu, en raison des enjeux qu'elles représentent, à l'élaboration de stratégies antagoniques qui œuvrent à la défense et à la promotion de ces dernières ou, au contraire, à leur blocage et, à défaut, à leur perversion ou à leur ralentissement. L 'Algérie sera de que les Algériens voudront qu'elle soit. Le mal est en nous et la guérison dépend avant tout des algériennes et algériens, impliquant un large Front National sans exclusive, tolérant nos divergences source d'enrichissement mutuel. Il y a lieu de privilégier les intérêts supérieurs du pays et non des intérêts personnels et partisans étroits. Pouvoir et opposition doivent retenir la leçon du 01 novembre 1954 et s’entendre pour un renouveau national de l'Algérie fondé sur une autre gouvernance. C’est ainsi que l’Algérie éternelle peut réaliser, le serment du 01 novembre 1954, un développement durable conciliant efficacité économique et une profonde justice sociale à laquelle je suis profondément attaché. Il y va de la sécurité nationale. [email protected]
-NB-Pour le développement du sujet qui suit (Interview bilan et perspectives de redressement de l’économie algérienne « Pr Abderrahmane Mebtoul l’American Herald tribune 11 aout 2018 « Dr. Abderrahmane Mebtoul: “Algeria Still Faces Significant Challenges » - pour lire l’original en, anglais (15 pages) site -https://ahtribune.com/interview/2424-abderrahmane-mebtoul.html – en synthèse dans le quotidien gouvernemental El Moudjahid du 25 aout 2018 -Interviews à l’American Herald Tribune 28 décembre 2016 (58 pages) « Prof. Abderrahmane Mebtoul: Any « Destabilization of Algeria would have Geo-strategic Repercussions on all the Mediterranean and African Space » pour lire l’original en anglais site :https://ahtribune.com/component/content/article.html?id...mebtoul - Mena Form Bruxelles Londres - Strategies for Adapting to the New World)by Dr A. Mebtoul | Aug 28, 2018)
-Sur les mutations géostratégiques militaires, politiques sociales et économiques au niveau de la Méditerranée, du Maghreb et du Sahel voir l’ouvrage collectif sous ma direction du professeur Abderrahmane Mebtoul et du docteur Camille Sari auxquels ont contribué 36 experts européens et maghrébins(algériens-tunisiens-marocains-mauritaniens- Libyens ( officiers- politologues, juristes, historiens sociologues-économistes )» le Maghreb face aux enjeux géostratégiques ( (2 volumes 1050 pages) Editions Harmattan Paris France 2015 -Ouvrage collectif – -Revue IEMed 2017 -Barcelone -Espagne, un important collectif analysant la sécurité, le politique, l’économique, le social et le culturel de la région méditerranéenne auquel a contribué le professeur Abderrahmane Mebtoul sur le thème » impact de la baisse du cours des hydrocarbures sur les équilibres macro-financiers et macro-sociaux de l’économie algérienne : urgence d’une nouvelle politique économique », est paru (2017) sous la direction du professeur Senen Florensa, ancien diplomate et ministre espagnol, Président de l’Annuaire IEMed (516 pages), préfacé par Johannes Hahn Commissaire européen à la politique de voisinage aux négociations d’élargissement. Ont contribué 51 personnalités internationales (ministres- diplomates- politiques, militaires, économistes, sociologues, historiens-écrivains) des deux rives de la Méditerranée en huit chapitres.