Le parti Tajamoue Amal El Jazair (TAJ) participera aux élections législatives de 2017 avec ses propres listes sans recourir aux alliances avec d'autres partis, a annoncé, lundi, son président Amar Ghoul.

S'exprimant au cours d'une conférence de presse, Ghoul a indiqué que son parti a décidé de participer aux prochaines législatives avec ses propres listes excluant toute forme d'alliance avec d'autres partis.

Il a affirmé dans ce sens que son parti "est prêt" à participer aux prochaines échéances dans toutes les wilayas du pays précisant que toute alliance est donc "reportée".

Il a annoncé à cette occasion la position "positive" de son parti concernant l'intention du président de la République, Abdelaziz Bouteflika de nommer Abdelwahab Derbal à la tête de la Haute instance indépendante de surveillance des élections (HIISE). Dans ce contexte, M. Ghoul a indiqué que son parti avait finalisé "la charte de déontologie de l'action politique" qui sera soumise aux différents partis et acteurs dans ce domaine.

Le document définit les "critères que doivent remplir les candidats afin de faire prévaloir la compétence". Soulignant la nécessité de mettre en application les nouvelles dispositions de la Constitution amendée, notamment en ce qui concerne l'opposition, M. Ghoul a affirmé qu'il n'existait "aucun problème" avec les formations de ce courant invitant, toutefois, ces dernières à "tirer profit de l'espace que leur offre la Constitution".

Le président de TAJ a souligné, à l'occasion, que son parti salue la décision du gouvernement d'établir le projet de la loi des finances 2017 sur la base d'un baril de pétrole à 50 dollars, en ce sens qu'il permettra, a-t-il dit, de "mieux maîtriser les grands équilibres financiers et faire face au déficit en préservant les transferts sociaux".

Par ailleurs, et concernant les déclarations du secrétaire général du parti du Front de libération nationale (FLN), Amar Saadani accusant certaines personnalités, M. Ghoul s'est contenté de dire que "tout parti est responsable de ses agissements et de ses déclarations". Il a appelé dans ce contexte à "tourner la page du passé (...) pour éviter "l'aggravation de la crise" et à œuvrer à la "consécration de la démocratie et à préserver l'intérêt général".