Info Algérie1 : Nouveau rebondissement dans, ce qui convient d’appeler, le feuilleton de la réalisation du nouveau stade de 50.000 places de Tizi Ouzou.
En effet, l'entreprise réalisatrice du projet, FCC Construction (Espagne), a demandé la résiliation du contrat auprès du maître de l'ouvrage, la direction des sports de la wilaya de Tizi Ouzou, a appris Algérie1 de sources concordantes.
Le courrier en question a été déposé le lendemain de la mise à l'arrêt du chantier de ce stade depuis la fin du mois de juillet dernier, alors que l'ensemble du personnel de cette entreprise a été invité à prendre congé jusqu'à "nouvel ordre".
Selon les mêmes sources, la sortie inattendue de FCC Construction est intervenue le lendemain d'une réunion tenue à Alger au lendemain de la visite dudit chantier par le ministre des sports, Mohamed Tahmi effectuée le 17 juillet dernier, et ayant regroupé tous les responsables concernés par le projet en présence d'un représentant de l'ambassade d'Espagne en Algérie.
Les remarques et les mises en garde du ministre à l'adresse de cette entreprise dont la menace de leur retirer le marché en cas d'un nouveau report du délai de livraison de ce projet, fixé pour décembre 2015, n'aurait pas été du goût des responsables de FCC Construction.
Malgré ce divorce annoncé entre cette entreprise et la maitre de l'ouvrage, une source proche de la wilaya de Tizi Ouzou a tenté de rassurer que l'arrêt du chantier ne serait que momentané en soutenant qu'il aurait été dicté par le départ des expatriés espagnols pour le congé annuel.
D'autres sources ont, quant à elles, confié à Algérie1 que la résiliation du contrat avec FCC Construction pourrait intervenir dans les prochains jours et avancent même que les Chinois sont pressentis pour prendre le relais à la faveur de l'option du gré-à-gré sans recourir ainsi à la procédure du lancement d'un nouvel appel d'offres.
Enfin, il est utile de noter que le chantier de réalisation du stade de 50.000 places de Tizi Ouzou, d'un montant de 35 milliards de dinars, implanté à Boukhalfa, lancé en 2010 pour un délai de livraison de 30 mois, accuse un énorme retard puisque le taux d'avancement est à peine d'un peu plus de 10%.