Sonatrach, après plusieurs mises en demeure, a résilié début juin un contrat d'un milliard de dollars, conclu en 2010 avec le groupe d'ingénierie français Technip, ont confié des sources du ministère de l'Energie à des organes de presse.

Technip était chargée de réhabiliter, en 38 mois, la raffinerie de Sidi Arcine, dans la banlieue sud-est d'Alger, avec pour objectif d'augmenter sa capacité de production et prévoit la réalisation complète de l’ouvrage, notamment la conception, la fourniture des équipements et du matériel standard, la construction et la mise en service.

Le revamping des installations existantes permettra d’accroître la capacité de raffinage de 2,7 à 3,6 millions de tonnes par an. Les nouvelles unités permettront à la raffinerie de produire des essences à des spécifications identiques à celles en vigueur en Europe.

Une fois le contrat en poche, Technip allègue que les canalisations de la raffinerie devaient être totalement refaites, et non juste réhabilitées. Pour Sonatrach, "Technip n'a pas respecté les termes du contrat", et après une bataille de procédures, la résiliation du contrat a été prononcée aux torts du groupe français qui se voit demander 1,5 milliard de dollars de dédommagements.