Le coup d'envoi du festival du film Amazigh (FCNAFA) a été donné samedi soir à la salle omnisport de la ville de Azeffoune, 70 km au nord est de la wilaya de Tizi Ouzou. La cérémonie d’ouverture a vu la présence de plus de 1000 personnes. L’orchestre philharmonique de Batna a été le premier à monter sur scène pour présenter des morceaux de la musique universelle, traditionnelle et polyphonique.
Ensuite les organisateurs ont programmé un clip vidéo d’une chanson appelée "l’hymne à Azeffoune" composé par Kamel Hamadi sous l’air musical de Mohamed Iguerbouchène et interprété par des artistes natifs de la même région. Le commissaire du festival, le maire de Azeffoune, le directeur de wilaya de la culture et le représentant de la ministre de la culture en l’occurrence Slimane Hachi se sont succédés sur la scène pour souhaiter la bienvenue aux invités du festival.
Un olivier d’or a été décerné à l’occasion pour la ville de Azeffoune. Les membres des deux jury de cette nouvelle édition du film Amazigh en compétition pour" l’olivier d’or" et "le panorama" ont été présentés au public. Le film « Un poète peut il mourir ? » du réalisateur Larbi Chérif Abderezak consacré à la vie et l’œuvre de Tahar Djaout a été projeté en avant première pendant plus d’une cinquantaine de minutes.
Ains la onzième édition du festival culturel national annuel du film Amazigh a débuté et va se poursuivre jusqu’au 23 mars prochain date fixée pour connaître les lauréats parmi les concours pour l’olivier d’or dont 11 productions ( 05 de type court métrage et 06 films documentaires) , 16 autres films participeront pour le prix du panorama alors que 49 scénarios seront en concurrence pour 05 prix.