L’ouverture de la session parlementaire lundi a été une occasion pour le président de l’APN de faire un discours qui se veut comme une réponse aux questions, sur le fonctionnement des institutions, l’état de santé du président Bouteflika, la rentrée sociale, qui ont agité la scène pendant l’été. 

Le Président de la république "a été plébiscité par le peuple algérien à l’issue d’un suffrage transparent et démocratique, il est le garant de la constitution et de la sécurité et le fondement de la stabilité", a-t-il tenu à souligner d’entrée de jeu.

Sans citer personne, mais le message est claire, Bouhadja dénonce ensuite « certaines voix » qu’il accuse de « porter des faux jugements » de « tenter de semer le doute sur les institutions de l’Etat et sa crédibilité »

Selon lui ,ces voix « dépassent les limites de l’éthique politique » et agissent « par désespoir » pour « semer le doute sur les institutions de l’Etat et sa crédibilité »

Dans ce qui semble être une allusion à la dernière sortie médiatique de Noureddine Boukrouh et son appel de pied à l’institution militaire, Bouhadja estime que l’objectif  « n’est rien d’autre que d’affaiblir les institutions constitutionnelles de l’Etat et de faire reculer le pays avec tous les risques que comporte cette aventure dans l’inconnu"

L’exercice de la critique dans le but de « révéler les aspects négatifs, de dénoncer les déviations et d’exprimer librement ses points de vue représentent des phénomènes salutaires qui reflètent l’intérêt que portent les citoyens, la classe politique ainsi que les médias à l’égard des affaires publiques » observe encore le président de la chambre basse du parlement qui met  toutefois en garde contre "les tableaux noirs dressés par certains pour semer le désespoir". 

S’agissant de la rentrée sociale que d’aucuns sont annoncé comme « explosive », il rassure, au contraire en jurant que  "la rentrée sociale et le retour à l’activité dans les différents secteurs se feront bel et bien dans le calme".