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Situation politique et économique : le constat sans appel du parti de Benflis

12-05-2018 16:09  N. S

C’est un constat sans appel quele parti de Benflis dresse encore au sujet de la situation politique etéconomique de l’Algérie, ciblant en particulier, mais sans la citer ladirection du FLN, clouée au pilori.

Ainsi et après avoir souligné  « un activisme débordant des supports dupouvoir politique et de ses clientèles dans les espaces et les médias publics,pour masquer le vide au sommet de l’Etat »,le BP de Talaie El Houriat faitréférence à la présidentielle de 2019 et exprime son inquiétude , « devoir notre pays s’installer dans un culte de la personnalité d’un autre temps,préjudiciable à ce qui reste de crédibilité de l’Etat auprès du citoyen et àl’image de notre pays dans le concert des Nations »

 Par rapport au bilan du président Bouteflikaque Djamel Ould  Abbas défend becs etongles, le communique parle d’ « indécence » de voir le pouvoirs’affairer à travestir l’échec et la régression en succès dans un bilancomptable étriqué pour justifier « l’impératif de la continuité du régime » enprévision de la prochaine échéance électorale.

 Le parti de Benflis exprime  des doutes sur la crédibilité de ce bilan dufait, écrit-il ,qu’ « il est établi   parceux-là mêmes qui ont gaspillé les montants astronomiques de la rentepétrolière au lieu de bâtir une économie diversifiée et de libérer le pays dela dépendance des hydrocarbures »

Et à l’inverse des chiffres etdes lettres déclinés chaque semaine par Ould Abbas, la formation politique de l’ex-candidat à la présidentielle voit plutôt une dérive autocratique du pouvoir, unrétrécissement des droits et des libertés », « une gouvernancedéficiente » et « la dépendance économique aussi handicapante, laposition extérieure de notre pays aussi fragile »

Evoquant la Journéeinternationale de la presse, le Bureau politique a dénoncé « les pressionsque le pouvoir politique continue à exercer sur les titres ‘indépendants’ quirefusent d’adopter la ligne éditoriale officielle, notamment, par la menaced’asphyxie financière des organes de presse, par le 3 biais d’une gestionpolitique clientéliste et rentière de la publicité ».Tout comme estdénoncé l’ostracisme »  qui frappeles partis de l’opposions , interdits d’accéder au média publics qualifiés decaisse de résonnance  d’un bilan douteux »

La décison du ministre du Travailde revoir les critères de représentativité syndicale avec le fameux étiage de20 wilayas n’a pas échappé à la criotique de Talaie EL Houriat pour qui il s’agitde « la remise en cause du droit syndical, en l’occurrence l’article 70 dela constitution.  Au plan économique,même constat sans concession face à un gouvernement jugé « incapable detrouver « une démarche cohérente » face à la crise.  

« Alors que les indicateurséconomiques continuent à se détériorer, le gouvernement s’accroche à la plancheà billets avec le risque d’un dérapage incontrôlable de l’inflation et àl’éclaircie d’une réévaluation des cours du pétrole sujette à un retournement àtout moment »

Au début de son communiqué, leparti de Benflis a exprimé sa « solidarité » avec le vieil avocat AliYahia Abdenour, menacé d’expulsion de son logment qu’il habiote depuis 1967.

« De par les positions qu’ila occupées après l’indépendance, Ali Yahia Abdenour aurait pu user de cespositions pour acquérir des biens immobiliers si ce n’étaient sa retenue et sonintégrité de militant, et rien qu’à ce titre, mérite toute la considération »note le communiqué.



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