Le Secrétariat national du RCD s’est réuni en session mensuelleordinaire le 30 novembre 2018 à Alger, session consacrée à l’examen de questionsorganiques « ainsi que la situation politiquedu pays à la veille d’un rendez-vous électoral duquel, d’ores et déjà, lesAlgériennes et les Algériens ont été exclus ».
Dans son communiqué, le RCD note qu’ « Outrela dégradation de la situation économique, les deux dernières décennies,marquées par une absence de vision et de projet global pour le pays, ont finipar déstructurer l’ensemble de la vie sociale bouchant, du même coup, lesperspectives et les aspirations d’une génération entière".
Et de faire référence à ce propos aux "chiffres desorganismes gouvernementaux sur l’emploi et l’inflation(qui) ne peuvent rien devantla réalité du chômage massif des jeunes, de la contraction drastique du pouvoird’achat des couches moyennes et populaires ainsi que l’étalage insultant derichesses trop vite acquises ».
Le communiqué du RCD aborde également lesderniers démêlées du président de la JSK avec les instances dirigeantes dufootball en accusant le pouvoir d’orchestrer « la déstabilisation d’unclub de football pour disperser sa galerie, réputée hostile à la hogra dupouvoir et à ses kabyles de service, à commencer par le premier d’entre-deux ».
La visite du prince saoudien est également pointée dans le communiqué du RCD qui segausse de la confiance exprimée dernièrement par le porte-parole du MAE à la justice de ce pays, s’agissant dumeurtre du journalistes Khashoggi.
Concernant les initiatives diplomatiques en vue de sortir du statut quo mortifère danslequel se trouvent depuis plus de40 ans les relations algéro-marocaines, le RCDsouligne que « Les hésitations ettentations polémistes qui les ont suivies sont, au-delà des traditionnellesguerres des tranchées qui caractérisent les relations entre nos deux pays,significatives de l’absence d’un chef d’orchestre légitime, audible et visible ».