Le Secrétaire général de l’UGTA, Abdelmadjid Sidi Said a déclare il y a quelques minutes à l’ouverture de la «tripartite» officieuse qu’accueille le FLN, que cette réunion n’est pas faite contre celle tenue avec le premier ministre Ahmed Ouyahia.  «Nous ne sommes pas ici pour insulter le gouvernement mais au contraire  pour le renfoncer (…). C’est une réunion  amicale entre Algériens», a affirmé Sidi Said, visiblement courroucé par les commentaires de presse sur la tenue de cette rencontre.

A propos des organisations, le S.G de l’UGTA qui est flanqué de Djamel Ould Abbès et Ali Haddad, a estimé également que les organisations patronales ne sont pas des organisations «sauvages».

«Le partenariat entre les entreprises publiques et privées est juste un mariage économique entre le secteur privé et public». Dans le même ordre d’idées, Sidi Said a glissé que ce n’est pas une «privatisation mais une ouverture du capital».

Et d’ajouter : «Je préfère me tirer une balle dans la tête que de vendre une entreprise publique. Nous ne sommes pas fous pour abandonner les entreprises stratégiques», a tonné le patron de la centrale syndicale, rappelant que l’Etat garde «la possibilité de bloquer». Quant à la charte de partenariat public-privé, Sidi Said l’a qualifiée «d’acquis politique.»