Selon une information parue, hier mercredi 19 juillet, dans le quotidien américain "The Washington Post, "la CIA a décidé de mettre fin à son programme d'aide aux divers groupes rebelles syriens qui combattent le président syrien Bachar El-Assad".                                                          

Dans cet article signé par les journalistes Greg Jaffe et Adam Entous, le journal très crédible de Washington révèle que ce "programme de soutien" (évidemment secret de la CIA) a été initié sous l'impulsion de l'ancien président américain Barack Obama et il a permis de "former et d'armer des milliers de combattants rebelles syriens" (et étrangers, aurait dû compléter le quotidien) dans le but d'abattre le régime du président de la Syrie, Bachar Al-Assad. 

Le "Washington Post" indique que cette décision a été prise, il y'a moins d'un moins, par le président Donald Trump, après un entretien avec le patron de la CIA, Mike Pompeo et le conseiller à la sécurité nationale, le général H.R. Master.

Le grand journal de la capitale fédérale américaine souligne par ailleurs que le retrait de ce programme d'actions secrètes de la CIA en faveur des groupes rebelles syriens, reflète "une reconnaissance de Washington des limites de son influence et de sa volonté de chasser Assad du pouvoir". 

Ce désengagement de la CIA (total et définitif ou seulement partiel et conjoncturel ?) du terrain des combats en Syrie intervient au moment où les présidents américain et russe Donald Trump et Vladimir Poutine viennent de négocier, le 7 juillet dernier, lors du sommet du G20 à Hambourg en Allemagne, un cessez-le-feu dans le sud-ouest de la Syrie, une zone où les adversaires armés (et en très grande perte de vitesse) du Président Bachar Al-Assad opèrent