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Sellal répond au groupe des 19 et assure que Bouteflika est seul maitre de la décision

09-11-2015 13:40  Abbès Zineb

La lettre du groupe des dix-neuf fait l’objet d’un tir croisé de la part des proches du président de la république. Après Amar Saâdani, qui s’est posé la question de savoir "qui êtes-vous ? Vous représentez qui ?" et ensuite Ahmed Ouyahia, qui a dénié la qualité de personnalités aux signataires, c’est autour de Sellal de lancer une nouvelle Salve.

Jusque-là silencieux, il a donc profité de sa visite lundi à Blida pour remettre les pendules à l’heure. Le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, supervise "quotidiennement" et "pas à pas" l'exécution de son programme, que le peuple a "pleinement cautionné", a-t-il déclaré.

Et le premier ministre, dont la loyauté ne s’est jamais démentie à l’égard du président Bouteflika de marteler encore : "telle est, en effet, notre feuille de route que nous respectons scrupuleusement et appliquons pas à pas sous la supervision directe et quotidienne de son Excellence le président de la République, seul et unique garant de la pérennité de l'Etat en vertu de la Constitution".

En réponse indirecte à la lettre du groupe des dix-neuf personnalités qui accusaient l’entourage du président, notamment son frère Said, d’être derrière certaines décisions contraires à la souveraineté de l’Algérie, Sellal assure que "à ma connaissance, nul sur la scène politique nationale n'est aussi soucieux que le chef de l'Etat de la souveraineté nationale. N'est-ce pas lui qui a appelé, à maintes reprises, au maintien d'une marge de manœuvre pour l'Etat au volet économique".

En évoquant ainsi le problème de la souveraineté nationale, Sellal apporte un démenti, (et il est bien placé pour le faire) au sujet de l’accusation contenue dans la lettre des dix -neuf relative au droit de préemption de l’Etat qui serait bafoué.

"D'aucuns se demandent curieusement pourquoi nous ne libéralisons pas l'économie alors que, dans le même temps, nous encourageons les investisseurs et autres promoteurs et pourquoi nous maintenons la politique de soutien aux prix alors que nous procédons à des révisions des tarifs de certains produits et services?", a fait remarquer M. Sellal.

Indirectement il répond aux auteurs de la lettre en leur reprochant de parler de choses sans en avoir toutes les données.

"Le paradoxe est dans les esprits sceptiques qui remettent tout en cause alors qu'ils n'ont pas connaissance des éléments fondamentaux de chaque dossier".

En tout état de cause conclut le premier ministre le gouvernement demeurera "fidèle à l'objectif que nous nous sommes assigné: mettre en œuvre, à travers un plan d'action adopté par le Parlement, le programme présidentiel que le peuple a pleinement cautionné en tant que projet global de société" CQFD.



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