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Sellal considère la mise en place d’un gouvernement de consensus comme seule solution en Libye

08-08-2014 14:32  Abbès Zineb

Le chaos que vit la Libye, dont la population est livrée aux milices islamistes rivales a été au cœur des discussions lors du sommet USA/Afrique. Ce sommet a été une fenêtre d’opportunité pour l’Algérie de défendre son approche, quant à une hypothétique solution. Le Premier ministre Abdelmalek Sellal a plaidé devant les responsables américains l’option d’un gouvernement de consensus en Libye avec l’aide des pays limitrophes, à savoir l’Algérie, l’Égypte, le Tunisie et le Tchad.

Mais Sellal a exclu tout envoi possible de forces militaires algériennes sur place, une piste évoquée par certains médias internationaux, relayant des milieux politiques souhaitant voir l’Algérie, en sa qualité  de « puissance régionale » s’impliquer dans le règlement de la crise libyenne.

Niet a donc répondu Sellal, car à ses yeux ce n’est pas la solution. D’autant plus, a-t-il ajouté que « la Constitution algérienne est claire sur ce type de situation. Elle interdit à nos troupes de traverser les frontières, a dit M. Sellal, rappelant à ce propos la vision de l’Algérie, qui doit être régionale, basée sur un processus de rapprochement en Libye.

"Notre vision est claire sur cette affaire, nous n’acceptons pas d’intervention étrangère à nos frontières, nous privilégions un règlement régional", a-t-il insisté en reconnaissant "que la question libyenne reste très difficile" car le pays ne dispose ni d’une armée ni d’une police pour rétablir l’ordre.

Tout en rejetant l’idée d’une intervention des Djounouds de l’ANP pour faire les gendarmes en Libye, le Premier ministre algérien a réaffirmé la disponibilité de l’Algérie à accompagner un processus de mise en place d’institutions policières et judiciaires en Libye. D’ailleurs, a encore rappelé Sellal, le Premier ministre libyen Abdallah Al-Theni l’avait sollicité pour une formation rapide des forces d’intervention militaire et policière de son pays.

« Une intervention étrangère : on sait quand elle démarre mais on ne sait pas quand elle se termine. On ne peut pas se permettre de déstabiliser la situation » a ajouté le représentant du président Bouteflika à ses interlocuteurs américains.



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