El-biar, en plein centre ville, aux alentours de la Poste, une apremà 26°, peut-être un peu plus. Ce qui est sûr c'est que ça chauffe sec. Et toutaussi sûr que je n’ai pas la berlue, mais le quidam là, avait le front toutecchymosé et la peau ensanglantée. Le coup de boule devait forcément avoir son auteur.
Il était là, le mec à côté de son pote, au volant de cesbolides de mômes pourris, stationné en pleine rue. Surtout il n’était pas répu,le zigoto qui en voulait, sans doute, encore de sang et de chair labourée.
Se sentant comme obligé d’amadouer le forcené, un barbu en qamisentendit- et tout le monde avec- les blasphèmes les plus obscènes de sa vie.
Ne se rendant même pas compte de son infinie lâcheté- commetous ses congénères du reste- à invoquer Dieu dans des propos salaces, le ‘’troglodyte’’-mes vives excuses à l’homme de la préhistoire- en jeans et basket, vociférait de plus en plus belle.
Convaincu encore, le sombre crétin, qu’il est tout à faitmusulman.