Le ministère de la Santé, de la Population etde la Réforme hospitalière œuvre actuellement à lever la contrainte financière etcelle liée à la disponibilité des produits pharmaceutiques spécifiques, afin defaciliter l'accès à la Procréation médicalement assistée (PMA), a indiqué jeudià Alger, le ministre du secteur, Mokhtar Hasbellaou, dont les propos sont rapportés par l'APS.
S'exprimantà l'ouverture du 5ème Congrès de la Société algérienne de médecinede la reproduction, le ministre a affirmé que son département est "entrain d’œuvrer pour que la contrainte financière ne soit plus une impassepour les plus démunis d’entre nous et pour que tous les produits pharmaceutiquesspécifiques nécessaire à la PMA s’inscrivent durablement dansune démarche normalisée, au même titre que l’ensemble des autres produitspharmaceutiques".
Considérant"le bonheur d’avoir un enfant comme un droit partagé", il areconnuque "beaucoup reste" encore à faire pour y arriver, avant de souligner"le large essor" que cette activité médicale a connu ces dernièresannées en Algérie, depuis le début des années 90 dans le secteur publicet ce, grâce à des précurseurs en la matière comme le Pr Laliam et le DrFtouki.
Avec 16 centres fonctionnels spécialisés enPMA relevant du privé, cette pratiques'est davantage développée, d'autant que 8 autres centres privés sonten cours de réalisation, a-t-il informé. A ceux-là, s'ajoute "le redémarrage"des unités de PMA du CHU Nefissa Hamoud d'Alger et d’Oran, s'agissantdu secteur public.
"Cedéveloppement bénéficie d’ores et déjà d’un accompagnement des pouvoirspublics pour la prise en charge de l’ensemble des aspectsparticuliersliés à cette technique", a assuré le M. Hasbellaoui, relevant qu'"enplus des aspects liés à l’enregistrement des produits pharmaceutiquesspécifiques et aux mécanismes de leur importation, la problématiquebioéthique pour l’aide à la reproduction est prise encharge".
Cettequestion étant prise en charge "dans le cadre du projet de la nouvelleloi sanitaire, de manière à cadrer légalement tous les domaines oùdesquestionnements éthiques, moraux et juridiques peuvent se poser",a-t-ilajouté, citant, entre autres aspects, le statut de l’embryon, lafiliation,la durée de conservation des cellules.
Leministre s'est félicité, à ce propos,que les travaux de cetterencontreabordent les "déterminants moraux et éthiques guidant et devantguidertoutes les étapes de la lutte contre l’infertilité."