Le ministre de la Santé vient de donner un coup dans la fourmilière nauséabonde des établissements de santé privés, dont la plupart (hélas !) sont devenus de vulgaires pompes à fric, faisant ainsi un doigt d’honneur au serment d’Hippocrate.
Dans le cadre des inspections inopinées dans les établissements de la wilaya d’Alger, des sanctions viennent d’être prises. Selon un communiqué du ministère, ces inspections ont touché 423 structures privées, toutes catégories confondues.
A la suite de quoi, sont prononcées 2 décisions de fermeture pour deux hôpitaux privés, un centre de procréation médicale, cinq centres de diagnostic et douze cabinets de spécialité.
Par ailleurs, 45 mises en demeure et avertissements suivis de convocation des directeurs techniques ont été adressées à 12 établissements hospitaliers, 2 centre de procréation médicales, cinq centres de diagnostic, 19 cabinet spécialistes et 7 centres d’hémodialyse.
Dix blâmes sont en outre infligés et inscrits aux dossiers de dix cabinets de spécialistes.
Concernant les officines pharmaceutiques inspectées, 122 en tout, il a été constaté que 98 sont épinglées pour absence irrégulière du pharmacien titulaire de l’officine.
Il est à signaler que les principales infractions relevées concernent l’extension des activités sans autorisation et la transformation des structures sans autorisations.