Le secrétaire général du Front Libération Nationale (FLN), Amar Saadani a affiché, mercredi, ses divergences avec le secrétaire général du Rassemblement National Démocratique (RND), Ahmed Ouyahia autour de la vision des partis au pouvoir envers ceux de l’opposition en soulignant que son parti est contre toute idée de confrontation avec l’opposition mis qu'il était plutôt favorable à un dialogue avec ces mêmes partis.
Pour Saadani, l'initiative d'Ouyahia va consacrer la confrontation avec l'opposition avant de rappeler que l'expérience du pôle présidentiel n'a rien apporté de plus hormis cette confrontation.
Le SG du FLN, qui s'exprimait dans un entretien accordé au quotidien El-Khabar, préférè parler du projet porté par son parti ainsi que du soutien apporté au président de la République pour concrétiser le programme présenté pour sa réélection pour un nouveau mandat.
interrogé sur son analyse du dernier discours du président de la République, Saadani a expliqué que ceux qui soutiennent le président et lui demandent de diriger encore le pays sont conscients que nous vivons dans un contexte marqué par la destruction de pays entiers et que le président est capable de par son expérience à épargner à notre pays d'un tel désastre.
Pour Saadani, Bouteflika a réitéré son attachement à poursuivre son œuvre pour bâtir un Etat aux pouvoirs équilibrés et le mettre à l'abri des coups d'états.
Répondant à une question relative à ses biens immobiliers en France, le SG du FLN a été précis en affirmant qu'il a acheté un appartement à Paris pour les besoins des soins de sa fille afin de lui éviter de séjourner dans un hôtel et du coup la rapprocher de son hôpital.
Il a confié avoir remis tous les documents de cette acquisitions aux mains du patron des services du renseignement le général major Mohamed Médiène (Toufik). De là à accuser le chef du DRS de les avoir communiqués à la presse, il n' y a qu'un pas.
Par ailleurs, le SG du FLN s'est déclaré favorable à la la levée du monopole de la publicité et milite pour une presse libre et indépendante en réponse à une question sur le chantage par la publicité que la presse algérienne subit.
Sur le procès de Khalifa, Saadani a soutenu que son empire a été bâti sur du faux et il le savait dés le départ tout en confiant qu'il n'a jamais rencontré Khalifa Moumène et encore moins avoir partagé un café avec lui. Il a exprimé sa déception de rester sur sa faim comme tous les algériens après ce procès qui n'a pas pu répondre à de nombreux questionnements comme par exemple où est passé tout l'argent déposé dans la banque de Khalifa.