Même si Noureddine Bouterfa , en optimiste invétéré, croit encore à la possibilité d’un accord, cet après midi lors de la réunion informelle de l’OPEP, les experts sont quasi certains que "la réunion d’Alger sera celle du statu quo où les participants se limiteront à prendre la mesure de leur divergences", souligne une source proche du ministère de l’énergie.
La même source, nous a expliqué que durant la soirée d’hier le ministre de l’énergie et son collègue de l’industrie, "se sont démenés à multiplier des rencontres bilatérales et multilatérales pou rapprocher les points de vue".
Dans ce cadre, le Premier ministre a rencontré hier successivement les ministres saoudien et iranien, dans le but de les aider à accorder leur violons.
Visiblement c’est peine perdue, car l’Iran ne veut pas entendre parler de la réduction de son quota et revendique un retour à ses parts du marché avant les sanctions. L'Iran veut atteindre 4 millions de barils/jour.
"Il y a une forme de souplesse chez l’Arabie saoudite, mis elle ne veut pas assumer seule l’effort d’une réduction", assure encore notre source.
En l’absence d’une convergence entre ces deux gros producteurs du cartel, à quoi servira alors la réunion de cet après midi ? "A discuter des fondamentaux du marché, en prévision de la réunion de Vienne en novembre prochain". Mais un miracle peut se produire.