Le département d’Etat américain a publié aujourd’hui son rapport sur les droits de l’homme dans le monde mais également une section spécial sur la liberté religieuse. C’est le Secrétaire d'Etat adjoint Antony Blinken qui a séjourné récemment en Algérie qui en a fait l’annonce solennel sur ce Rapport annuel du Département d’Etat qui zoome sur plus de 200 pays. Concernant l’Algérie rien de bien particulier à signaler de nouveau.
Les américains maintiennent les mêmes constats et certains sont même un peu dépassés. En gros, le rapport signale qu’il y a trois «plus importants problèmes persistants» des droits de l'homme. Il s’agit des «restrictions à la liberté de réunion et d'association, le manque d'indépendance et d'impartialité de la justice, et l'utilisation excessive de la détention provisoire».
On y évoque pêle-mêle les «disparitions forcées», des «arrestations arbitraires», les détenus politiques» et le sort des activistes comme Kamel Eddine Fekhar. Seule nouveauté, l’arrestation et l’emprisonnement du général Hassan ainsi que le général Benhadid racontés dans le menu détail en recoupant les comptes rendus de presse.
Le Département d’Etat souligne d'autres questions relatives aux droits de l'homme dont «l'usage excessif de la force par la police, y compris les allégations de torture». On y apprend aussi que le gouvernement «limite la capacité des citoyens de choisir leur gouvernement; la corruption généralisée accompagnée par des rapports de transparence limitée du gouvernement; et la discrimination sociale à l'encontre des personnes handicapées, les personnes vivant avec le VIH / SIDA, les gays, lesbiennes, bisexuels, transgenres et intersexuées (LGBTI)».
Le Rapport pointe en outre le fait que les femmes soient «confrontées à la violence et la discrimination», et «des abus contre les enfants». Le Département d’Etat estime également que le gouvernement «a maintenu les restrictions sur les droits des travailleurs et n'a pas lutté activement contre les conditions de travail forcé».
De la même manière qu’il n’aurait pas pris de «mesures suffisantes pour enquêter, poursuivre, ou de punir les fonctionnaires qui ont commis des violations». Plus généralement, le rapport soutient que «l'impunité pour les policiers et les responsables de la sécurité reste un problème, et le gouvernement a rarement fourni des informations sur les mesures prises contre les fonctionnaires accusés d'actes répréhensibles».