Le problème des rendez-vous pour la radiothérapie se pose de façon dramatique en Algérie où les cancéreux ont le temps de rendre l’âme à Dieu avant la première séance. Annaba n’échappe pas à ce phénomène dramatique.
Lundi, le ministre de la santé a néanmoins promis la fin du calvaire pour les cancéreux avant le fin de l’année 2015. Comment ? Grâce à la réception de centres anti-cancer (CAC), qui sont actuellement en cours de travaux dans le cadre du plan national de lutte contre le cancer.
Entré en service à la mi-février passé, le CAC ouvrira son service de radiothérapie actuellement en phase de test "à la mi-mai prochain avec la programmation du premier malade", a assuré M. Boudiaf.
Équipé de trois accélérateurs et d'un scanner, le CAC d’Annaba aura une capacité de traitement de 150 malades par jour. Après la réception de l’ensemble des structures de ce centre, prévue au cours des prochaines semaines, les efforts seront concentrés sur les projets des CAC de Tizi ouzou, Sidi Bel Abbès et Tlemcen, a assuré le ministre qui a affirmé que l’Algérie comptera fin 2015, pas moins de 47 CAC contre seulement 17 en 2012.