Le procès du général Abdelkader Ait Ouarabi alias Hassan va s’ouvrir jeudi 26 novembre au tribunal militaire d’Oran. Mais se pose déjà la question de savoir s’il sera ouvert au public ou à tout le moins à la presse vu son caractère hyper sensible.
Pour l’avocat du général Hassan, maitre Mokrane Ait Larbi, le problème ne devrait pas se poser. Il vient de le faire savoir dans une nouvelle déclaration. « Après l’enrôlement de l’affaire du général Hassan pour l’audience du 26 novembre, des informations erronées indiquent que l’audience du tribunal militaire est toujours à huis clos », écrit-il.
Pour lui, « le but des auteurs de ces rumeurs est d’induire en erreur les personnes qui veulent assister à l’audience, notamment les journalistes ». Or, ajoute-t-il « l’article 133 du Code de justice militaire renvoie à l’article 285 du Code de procédure pénale, qui stipule que «les débats sont publics à moins que la publicité ne soit dangereuse pour l’ordre public et les mœurs. Dans ce cas, le tribunal le déclare par jugement rendu en audience publique…».
Pour maitre Ait Larbi, ces dispositions s’appliquent aux juridictions de droit commun et aux tribunaux militaires. Ce qui lui fait dire que « rien ne pourra justifier le huis clos ».
Cela étant, il reconnait que « la décision revient bien entendu au tribunal », ajoutant que « L’honnêteté m’oblige à dire que l’article 135 du Code de justice militaire prévoit que «le tribunal peut interdire, en tout ou partie le compte rendu des débats de l’affaire…» .
Cette interdiction s’imposera à toutes les personnes présentes à l’audience.