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Prise d'otages à Bamako (Mali) : Plus de 20 morts (Actualisé)

20-11-2015 09:41  La Rédaction

18h35 : plus d'une vingtaine de morts lors de cette prise d’otages. « La prise d'otages est terminée. Nous sommes actuellement en train de sécuriser l'hôtel », a déclaré une source militaire sous le couvert de l'anonymat.

Des agents de la protection civile auraient été vus en train de sortir des corps dans des sacs mortuaires orange sur des brancards

18h05 : deux assaillants tués.

16h45 : Les preneurs d'otages seraient retranchés au 7e étage de l’hôtel de Radisson.

16h30 : Attaque de l'hôtel Radisson de Bamako : les assaillants n'ont plus d'otages

16h25 : "18 corps retrouvés". Les corps de 18 personnes ont été retrouvés dans l'hôtel Radisson Blu de Bamako, théâtre vendredi d'une attaque avec prise d'otages, selon l'AFP citant une source de sécurité étrangère.

"Dix-huit corps ont été retrouvés", a affirmé à l'AFP cette source sous le couvert de l'anonymat, précisant que les forces spéciales françaises venues de Ouagadougou, au Burkina Faso voisin, se trouvaient à l'intérieur de l'hôtel et "participaient aux opérations aux côtés des Maliens".

16h13 :Un Belge tué dans la prise d'otages de l'hôtel Radisson à Bamako (employeur).Un Belge a été tué dans la prise d'otages de l'hôtel Radisson de Bamako, a annoncé vendredi son employeur, le parlement de la communauté francophone de Belgique.

Ce haut fonctionnaire au parlement de la Fédération Wallonie-Bruxelles "était en mission à Bamako dans le cadre d'une convention de collaboration avec la francophonie parlementaire pour une durée de trois jours", a indiqué le porte-parole de l'assemblée, cité par l'agence Belga.

Le ministère belge des Affaires étrangères avait auparavant fait état de quatre Belges enregistrés dans l'hôtel.

15H26 : le groupe Rezidor, propriétaire du Radisson, communique les chiffres dont il dispose : 138 personnes sont toujours retenues en otage, dont 125 clients et 13 membres du personnel.

14h15 : Selon RFI en citant le colonel-major Salif Traoré, les forces spéciales ont évacué une trentaine de personnes.

D'autres ont pu s'échapper seules. Deux policiers ont été blessés a-t-il dit.

Les forces spéciales fouillent l'hôtel chambre après chambre.

"La situation actuellement, c’est que nous avons bouclé tous les alentours de l’hôtel et que nos forces sont en train de progresser à l’intérieur de l’hôtel. Elles sont en train de procéder à la fouille chambre par chambre. La prise d’otages a commencé depuis 7 heures. Pour le moment, nous avons les éléments de penser qu’il y a deux à trois tireurs. Et nous avons, au cours de notre progression, récupéré trois victimes.

Concernant les étrangers et d'éventuelles victimes européennes, l'officier confirme qu'"il y a des étrangers, mais nous préférons analyser les corps et identifier formellement avant de nous prononcer. C’est ce qui sera fait lors du prochain point de presse. Nous avons également deux policiers blessés au moment où je vous parle, c’est-à-dire parmi les forces spéciales qui sont intervenues et ont donné l’assaut. Vous savez que l’hôtel est assez grand, donc il faut s’attendre à ce que ça prenne un peu de temps. Nous avons identifié l’étage où certains se sont retranchés et nous sommes en train de progresser vers cette position-là. Et le souci étant que ces éléments ne puissent pas faire d’autres victimes. Mais nous sommes confiants d’ores et déjà qu’ils ne pourront pas sortir de l’hôtel comme ça.

Des jihadistes sont-ils derrière cette attaque ? "La méthode est terroriste. Mais l’identité des preneurs d’otages, on ne peut pas le savoir maintenant parce qu’il faudra pour cela les mettre hors d’état de nuire ou les récupérer vivants, pour savoir qui ils sont et quelles sont leurs motivations. Donc c’est trop tôt pour le moment pour le dire"

Combien d’otages sont libérés actuellement ? "Pour le moment, nous en avons une trentaine qui ont été libérées par nos forces. Mais nous savons également qu’il y a un certain nombre qui ont pu s’échapper d’eux-mêmes. Ils sont arrivés vers 7 heures et ont fait des tirs en l’air, des rafales, et beaucoup ont pu s’échapper à ce moment-là. D’après la direction de l’hôtel, nous savons qu’il y avait à peu près 140 personnes hier soir. Mais au moment où les assaillants arrivés, un certain nombre était déjà sorti pour vaquer à leurs affaires. Donc les 140 n’étaient pas à l’hôtel. Un certain nombre ont pu s’échapper. Nous sommes en train de les recenser par méthode de juxtaposition, mais ceux que nos forces ont pu faire sortir, il y en a une trentaine. Et nous sommes en train de les regrouper dans un gymnase non loin de l’hôtel Radisson pour les débriefer et pour prendre en charge les gens qui sont un peu choqués".

13h40 : Une cinquantaine de gendarmes d'élite français sont en partance pour Bamako, la capitale du Mali, où une prise d'otages est en cours dans un grand hôtel, a déclaré à Reuters un porte-parole de la gendarmerie.

Selon ce porte-parole, il s'agit d'une quarantaine d'hommes du Groupe d'intervention de la gendarmerie nationale (GIGN) et d'une dizaine d'experts de l'institut de recherches criminelles de la gendarmerie nationale (IRGN).

13h30 : Air France a annoncé vendredi que ses 12 salariés qui étaient présents dans l'hôtel de Bamako où une prise d'otages a lieu ont été exfiltrés et sont désormais en lieu sûr.

"Air France est restée en contact permanent avec son équipage (2 pilotes et 10 PNC) présent au moment des événements. La totalité de l'équipage est maintenant en lieu sûr", peut-on lire dans un communiqué de la compagnie.

La compagnie française a annoncé l'annulation de tous ses vols à destination de Bamako prévus ce vendredi.

13h13 :Environ 80 otages, sur les 170 personnes retenues depuis vendredi matin à l'hôtel Radisson de Bamako par des hommes armés, ont été libérés, a annoncé la télévision publique malienne ORTM.

"Attaque de l'Hôtel Radisson: les forces spéciales ont lancé l'assaut, les premiers otages libérés, environ 80", a indiqué l'ORTM sur un bandeau défilant.

"Nos forces spéciales ont libéré une trentaine d'otages et d'autres ont pu s'échapper tout seuls", a déclaré de son côté à l'AFP le ministre de la Sécurité", le colonel Salif Traoré, sans autre précision.

13h01 : Le président malien Ibrahim Boubakar Keita, qui se trouvait à N'Djamena pour une réunion régionale consacrée au terrorisme dans le Sahel a quitté vendredi la capitale tchadienne à la suite de l'attaque d'un grand hôtel de Bamako, a constaté un journaliste de l'AFP.Le président IBK est parti après des entretiens à huis clos avec ses homologues du Tchad, de Mauritanie, du Niger et du Burkina Faso, réunis en session ordinaire du G5-Sahel consacrée à la situation sécuritaire dans la région.

12h40 :  Otage libéré à l'hôtel Radisson de Bamako cité par le correspondant de RFI : "J’ai vu des cadavres. C’est horrible".

12h30 : une vingtaine de personnes ont été libérées, selon RFI.

Selon un témoin cité par RFI, les vigiles auraient tiré à la vue des assaillants, mais ces derniers n'ont pas été dissuadés.

Un autre témoin, toujours selon RFI, explique avoir entendu des tirs vers 7h ce matin.

Il a ensuite aperçu un assaillant par la fenêtre, "en jean, avec une petite barbe, vêtu sans signe distinctif".

Le porte-parole de la Sécurité malienne parle de "deux ou trois assaillants" quand d'autres sources évoquaient plus tôt une dizaine d'hommes.

12h12 : Des Français figurent au nombre des personnes retenues en otages dans l'hôtel Radisson de Bamako, selon proches de  l'entourage de François Hollande citées par Reuters.

"Nous sommes dans l'attente d'informations précises et vérifiées. Il y a en effet la présence de Français.

Le président suit la situation en permanence", a-t-on déclaré.

11h58 : Les forces spéciales maliennes ont donné vendredi l'assaut contre l'hôtel Radisson de Bamako, théâtre d'une prise d'otages, et ont "pu libérer une dizaine de personnes", a affirmé à l'AFP le porte-parole du ministère malien de la Sécurité intérieure.

"Trois otages ont été tués", a indiqué ce porte-parole, précisant que les nationalités étaient en cours de vérification. "L'assaut vient d'être donné.

Les forces spéciales ont pu libérer une dizaine de personnes", a-t-il déclaré, estimant le nombre des assaillants de l'établissement à "deux ou trois".

De nombreux ressortissants étrangers, français, turcs et chinois, parmi les otages. Une dizaine de personnes a été évacuée. Les autorités maliennes viennent de confirmer la mort de trois personnes dans l'hôtel. L'assaut a été donné.

10h41 : Une "prise d'otages" est en cours à l'hôtel Radisson de Bamako au Mali où une fusillade a été rapportée, avec "140 clients et 30 employés" retenus par deux assaillants, a annoncé ce vendredi matin le groupe hôtelier Rezidor.

"Le groupe hôtelier Rezidor, qui gère l'hôtel Radisson Blu de Bamako au Mali est au courant qu'une prise d'otage est en cours sur le site aujourd'hui", a indiqué le groupe dans un communiqué. "Selon nos informations, deux personnes retiennent 140 clients et 30 employés".

Selon  RFI sur place, un groupe d'hommes est arrivé à bord d'un véhicule munie d'une plaque diplomatique avant de pénétrer dans l'hôtel et monter dans les étages, jusqu'au 7e étage où ils se sont mis à tirer. Il s'agirait d'une tentative de prise d'otages.

Incertitudes sur le nombre de preneurs d'otages qui pourraient être une dizaine, selon un haut responsable des services de sécurité à l'agence Reuters. Le groupe d'hommes est arrivé en criant "Allah Akhbar", témoignent la même source.

Outre des policiers et militaires maliens, des forces spéciales de la gendarmerie sont sur place, où étaient également visibles des membres de la force de l'ONU au Mali, la Minusma, et des forces françaises Barkhane, selon un photographe de l'AFP présent sur les lieux.

L'ambassade américaine a rapidement recommandé à ses ressortissants de rester à l'abri et à rester informés.

L'hôtel Radisson, bien connu dans la capitale malienne, accueille une clientèle étrangère, comme par exemple les équipages de compagnies aériennes.



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