Le dirigeant irakien, Sayed Moktada Sadr a qualifié vendredi de dictatoriale la décision des autorités égyptiennes de fermer le mausolée de l’Imam Hussein (où serait inhumée la tête décapitée du petit fils du prophète Mohammad) face aux fidèles.

« La fermeture du mausolée de l’Imam Hussein (fils de Ali le quatrième Khalife) nous rappelle la fermeture par les Israéliens de la mosquée d’Al-Aqsa face aux fidèles palestiniens », a ajouté sayed Sadr dans une réponse à une question qui lui a été adressée.

Ces pratiques marqueront votre fin à l’instar de ce qui s’est passé dans d’autres lieux du monde a prévenu sayed Al-Sadr, rapporte le site égyptien AlBalad.

Et de poursuivre : « Ce n’est pas le gouvernement égyptien qui détermine si la visite des lieux saints fait partie de l’Islam ou pas ».

Il a dans ce contexte appelé Al-Azhar, la plus haute autorité religieuse en Egypte, à faire face à ces pratiques dictatoriales.

« L’amour de la sainte famille du prophète Mohammad n’a jamais été un crime sanctionné par la justice », a également rappelé sayed Sadr.

L’Egypte qui entretient de bonnes relations avec l’Arabie saoudite a décidé de fermer le mausolée de jeudi jusqu’à samedi, pour interdire aux fidèles de se recueillir auprès de ce lieu saint durant le deuil d’Achoura (martyre de l'Imam Hussein) qui culmine ce samedi.

La pensée obscurantiste wahhabite régnante en Arabie saoudite interdit aux musulmans de se recueillir auprès des mausolées du prophète Mohamed et de sa sainte famille sous prétexte que cela relève de l’hérésie.

Rappelons que les groupes takfiristes qui décapitent et détruisent les lieux de cultes des musulmans et autres sont inspirés du wahhabisme.(AlBalad)