Le collectif du quotidien La Tribune, dont les actionnaires ont annoncé mercredi la cessation de parution, viennent d’enregistrer un appui de taille qui augure d’une évolution positive du dossier.
Les héritiers de Khéireddine Ameyar, un des fondateurs du journal, ne veulent pas entendre parler de la cessation de parution du quotidien, la considérant comme « illégale »
"Nous contestons la décision portant cessation de parution du journal et nous exprimons notre solidarité avec le personnel", a réagi jeudi la veuve Ameyar qui a qualifié la mesure d'"illégale" compte tenu, a-t-elle expliqué, "des parts de chacun des associés dans la SARL"
Taos Ameyar, qui promet d’animer prochainement une conférence de presse « pour faire la lumière sur la situation de la SARL » s’est dit surprise d'apprendre la cessation de parution du journal suite à "une décision de deux autres actionnaires, Tifaoui Cherif et Djerad Djamel", tout en s'interrogeant sur "l'assise légale d'une telle décision".
Les héritiers Ameyar indiquent qu'ils "vont saisir le tribunal de Sidi M'hamed en septembre prochain afin de tenir une assemblée générale extraordinaire pour statuer sur l'avenir rédactionnel mais aussi lancer un audit de la SARL OMP".
De son côté, M. Tifaoui, autre actionnaire, estime qu'il était "impossible" pour le journal de continuer à paraitre, au vu de "la situation financière de la SARL, qui est déficitaire depuis 2002, ainsi que des problèmes d'ordre statutaire".
Par ailleurs, le collectif des journalistes a indiqué mercredi dans un communiqué, qu'il refusait la mise à mort du journal, appelant "les responsables à tous les niveaux à réagir pour trouver une solution permettant au journal de continuer à jouer son rôle de média et de vecteur de l’information »