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Présidentielle 2019 : le report sur la base du consensus national ou le chaos, prévient Makri

17-12-2018 13:03  N. S

Abderazak Makri fait le forcingpour vendre « à ceux qui ont la décision » son projet de « consensusnational » qui justifierait un éventuel report de l’électionprésidentielle dont la tenue, en respect des délais, conduirait le pays auchaos, selon lui.

Sur sa page Facebook, il a réagidimanche du tac au tac au communiqué de Mouwatana qui mettait en garde contreune prolongation du mandat présidentiel synonyme d’ « attentat à lamorale, à l’Etat de droit, à la démocratie, aux intérêts stratégiques du pays ».

Faisant allusion à SofianeDjilali, signataire du communiqué de Mouwatana, Makri écrit : « Lapolitique entre ceux qui la pratiquent avec leur cerveau et ceux qui la fontavec leur lubies et leurs pieds ».

Sofiane Djilali pratiquerait doncla politique avec ses pieds, contrairement à Abderazak Makri qui se présentecomme quelqu’un d’imprégné des enjeux que cristallise la présidentielle 2019.

« Ceux qui saisissent lesenjeux économiques, politiques et sociaux, ainsi que la situation au planinternational connaissent la dangerosité de l’heure pour tous », écrit lechef du MSP qui prône donc « le consensus national » pour conjurer  ce qu’il appelle « le danger desambitions  politiques au détriment de lastabilité du pays et de son avenir »

S’adressant à l’opposition, quitient au respect des délais constitutionnels au nom de la démocratie, formelle,sous-entend-il, il prévient qu’une telle option est porteuse des dangers de « lafraude électorale, le maintien du statut quo en faveur de la triche, lacorruption, l’hégémonie de la minorité dominante »

En revanche, il se fait l’avocatdu report de l’échéance, dans le cadre du consensus national et en échange de « réformespolitique, des garanties juridiques pour limiter la fraude ».

Et cela dans le but, développe-t-ilencore sur sa page Facebook, de « sauver le pays dans le cadre d’uneévolution positive et d’un changement souple qui tienne compte du rapport deforce dans la société ».

Makri s’adressant encore à l’opposition,lui explique que « si elle n’est pas consciente de cette réalité, ellecourt vers sa perte  et sera  alors seuleresponsable du chaos du pays, à Dieu ne plaise ».



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