Elyas Ben Idir n’est plus depuis lundi Directeur général de l’AADL. Sa démission a été acceptée lundi par le ministre de l’habitat M.Tebboune. Et, selon nos sources, c’est Mohammed Tahar Bélaribi, directeur central au ministère de l’habitat, qui a assuré l’intérim pendant quelques jours à la tête de l’ENPI, après le départ de son DG M. Meguélati, qui lui succédera.
Et contrairement à ce qui a été rapporté dans certains journaux, Ben Idir n’a pas été limogé, mais il a bel et bien déposé sa démission. Pourquoi cette démission ? Visiblement, la nouvelle restructuration que M. Tebboune vient de mettre en place n’est pas de son goût. En quoi consiste cette restructuration ? En gros, c’est la création de plusieurs vice-présidents pour seconder Ben Idir, vu l’importance prise par l’AADL devenue le fer de lance de la politique de l’habitat et vu aussi la pression que cette agence subi de la part des souscripteurs.
Tout porte à croire que Ben Idir a considéré la mise en place de vice-présidents comme une amputation de ses prérogatives. Mais d‘autres sources, donnent une autre version de cette démission, à savoir que Ben Idir aurait fini par jeter l’éponge face aux pressions multiples de la part de centres occultes pour obtenir des logements, en violation de la procédure d’attribution qui fixe des critères rigoureux, comme le niveau des revenus et aussi l’obligation pour le souscripteur de déclarer qu’il n’avait pas obtenu précédemment de logement ou de lot de terrain à bâtir. Ce qui est loin d’être le cas pour les enfants , copains et copines des hauts responsables qui cherchenet à forcer la main à Ben Idir qui aura donc déclaré forfait.
Une autre raison est avancée par nos sources qui affirment que Ben Idir a été forcé par le ministère d'accepter d'ouvrir massivement de nouvelles souscriptions pour les logements AADL, lesquels ont dépassé la barre des 700.000 alors que ceux de 2001 n'ont pas été satisfaits à ce jour et qui plus est, il n'y a même pas d'assiettes de terrain dégagées pour les nouvelles constructions.