Comme nous l’avions annoncé récemment sur Algérie1, l’écrivain algérien Salah Guemriche (qui est installé en France depuis le milieu des années 1970), a gagné le procès pour plagiat qu’il a intenté à Alain Rey, rédacteur en chef des éditions Le Robert (le célèbre dictionnaire). Mais pour s’acquitter des honoraires que lui réclame l’avocat qui a défendu ses intérêts dans cette affaire, l’écrivain se retrouve bien démuni. Ses amis lui ont soufflé l’idée de lancer un appel pour une collecte de dons à destination, principalement, de la disposa algérienne installée en France. Dans une missive adressé à notre rédaction, l’auteur algérien explique le pourquoi de son initiative insolite.
Soit la somme totale de 11.968 euros TTC.
«Que faire ?» Ah ! Cette sacrée question de Lénine, qui me poursuit depuis tant d’années ! On me conseille de lancer un SOS : une collecte de fonds. Un ami, qui a le sens de la formule, m’avait déjà conseillé d’exiger tout bonnement du général Gaïd-Salah qu’il m’obtienne le code du compte suisse de n’importe quel oligarque prisonnier aux « Quatre Hectares » (comme la vox populi nomme la prison d’El-Harrach, à Alger), juste pour que j’en retire 0,000001 % du solde, ce qui suffira amplement à régler les honoraires impayés ! Gag !... »
«Lénine répondait à sa propre question : «Deux pas en avant, un pas en arrière». Mais désormais, je risque de faire «un pas en avant, deux pas en arrière». Pour m’éviter cette option, j’ai besoin d’aide. D’où cet appel à la diaspora algérienne parmi les mieux lotis, évidemment, comme aux défenseurs des droits d’auteur, en France et ailleurs, pour une collecte de fonds qui m’éviterait les désagréments d’un autre appel, celui que la partie adverse envisage de faire.
Merci de votre attention.
Salah Guemriche, essayiste, romancier, ancien journaliste indépendant».
Contact : [email protected]