Faireexploser en plein vol, des avions deligne commerciale ou un stade de football archi-comble, deux plans macabres misau point par l’ancien premier ministre israélien Ariel Sharon dans sa longuequête d’assassiner le chef de l’OLP, Yasser Arafat.
Sharonfaisait partie d’un groupe de faucons israéliens au sein de la communautémilitaire et du renseignement, qui étaient convaincus que l’assassinantd’Arafat permettrait d’aboutir à un règlement de la question Palestinienne.
Pendant desdécennies, les responsables des services de sécurité israéliens avaient étudiétous les plans et différents scénarios pour assassiner le leader palestinieninsaisissable, par le biais de méthodes associés au terrorisme d’Etat.
Cesrévélations sont contenues dans un nouvel ouvrage, intitulé « Rise and Kill,The secret story of Israel’s targeted assassinations » de Ronen Bergman.
Dans desextraits publiés par plusieurs grands titres de la presse Britannique, lecorrespondant des questions du renseignement du quotidien Yedioth Ahronothaffirme que Sharon a in fine ordonné de faire exploser en plein vol, un avioncivil transportant Arafat avec à bord des dizaines de passagers en1982.
Pour l’auteurdu livre, les services de renseignements Israéliens avaient durant de longuesannées, développé une forme de fixation sempiternelle pour éliminer Arafat àtout prix. En tous cas le leaderPalestinien, a malgré tous les risques sur sa sécurité réussi à occuper uneplace de choix dans le concert des nations, comme une grande figurepolitique. Ce qui a, à l’évidence,compliqué la tâche des Israéliens d’assassiner un symbole de la résistancepalestinienne.
Obsédé parla traque du chef de l’OLP, les agents du Mossad avaient planifié d’abattre unavion transportant 30 enfants palestiniens blessés vers Athène pour êtresoignés, tous victimes du massacre de Sabra et Chatila de 1982, un autreéchantillon d’atrocité dans le registre des nombreux actes terroristes deSharon.
La stratégie de meurtre et du chaos adoptée parIsraël a pris une autre tournure à un moment donné du conflit avec le mondeArabe, en planifiant des actions spectaculaires du type faire sauter un stadeentier. L’opération a été baptisée « Opération Olympia ». L’action consistait à provoquer une explosionmassive le 1er janvier 1982 dans l’espace VIP dans le stade de Beyrouthfraîchement construit.
SelonBergman, l’OLP devait tenir un gigantesque rassemblement dans le stade pourcélébrer l’anniversaire de sa première opération contre Israël. Une occasioninouïe pour les services secrets Israéliens pour réaliser un gros coup, enéliminant l’ensemble des membres de la direction palestinienne, conviée à cetévénement.
Cela dit,des dizaines d’opérations ont été répertoriées dans le livre. Bergman affirme «qu’Israëla choisi de recourir aux assassinats politiques, à la place de la confrontationmilitaire».
Plusieurspersonnalités scientifiques iraniennes, spécialistes du nucléaire avaient été éliminéspar Israël, mais ce feuilleton abominable a été bouclé par l’’élimination duprésident Palestinien Yasser Arafat à l’aide d’une substance radioactive expliqueBergman dans son livre, consacré au cycle d’assassinat politique et auterrorisme d’état adopté par Israël dans sa guerre avec le monde Arabe.
Ce quirenvoie effectivement à s’interroger sur les circonstances de morts subites deplusieurs dirigeants Arabes comme Nasser, le roi Fayçal d’Arabie ou encore leprésident Algérien Houari Boumediene.