Le tribunal de Sidi M'hamed a ordonné les capitaines de remorqueurs au port d'Alger, qui observent depuis dimanche un débrayage pour demander la destitution d'un délégué syndical, de reprendre le travail.
La décision dudit tribunal a été rendue suite à une action en justice introduite par l'entreprise du port d'Alger (EPAL) pour traduire les grévistes devant le référée d'heure en heure afin de mettre fin à la grève. Deux actions en justice, dont une pour ''grève illégale'', ont été engagées lundi par l'EPAL contre les grévistes
La seconde action en justice menée par l'EPAL contre les capitaines de remorqueurs a été engagée devant le tribunal pénal ''pour grève illégale ayant donné lieu à la prise d'otages de bateaux en entrée et sortie'', selon le chargé de communication de l'entreprise portuaire d'Alger.
Mardi, le délégué syndical, objet de retrait de confiance des capitaines de remorqueurs, a déposé sa démission ''et l'a affichée'', indique par ailleurs le Secrétaire Général de la section syndicale du port d'Alger.
Cependant, ''ce mouvement de débrayage n'a pas respecté le règlement intérieur, notamment son article 85 qui stipule qu'un retrait de confiance doit être opéré après une assemblée générale et un vote à bulletins secrets''.
''Ce qui n'a pas été fait'', déplore le responsable syndical au niveau du port d'Alger. Il ajoute que ''le travail devrait reprendre sous peu''. Le même responsable syndical a demandé aux grévistes de reprendre le travail, d'autant que leur seule revendication, le départ de l'un de leurs deux délégués syndicaux, ''a été satisfaite''.