Le FLN se trouve actuellement dans un état de comaartificiel qui le tient en dehors de la dynamique politique contradictoire quevit le pays, partagé entre partisans de la présidentielle du 12 décembre et sesadversaires, défenseurs d’une transition.
Dimanche, Ali Seddiki, lors d’un raout à Ouargla avec lescadres et militants du paerti de la région, a reconnu que « le FLN ne peutprésenter son propre candidat à la présidentielle car il n’a pas les moyens de triompher dans les conditions politiquesactuelles et la situation interne du parti ».
Mais dans le même temps, Ali Seddiki dénonce ceux quiappellent à la mise au placard du FLN, ajoutant à ce propos que « ceux quilancent des slogans, appelant à l’élimination du FLN de la scène politique setrompent d’adversaire, car notre parti n’est l’adversaire de personne »
En parlant de la présidentielle du 12 décembre, Ali Seddikijuge que « la réussite de la consultation sera aussi la réussite du FLNsoucieux avant tout de voir le pays sortir de la crise politique » et souligne que cette élection « permettra de passer d’un pouvoir de transition à lalégitimité populaire ».
Et son appel aux militants du parti pour « aller voter enmasse le 12 décembre pour élire celui qu’ils pensent être le plus apte àconduire les affaires du pays ».
Enfin, Seddiki appelle les militants à s’impliquer dans le processus de changementengagé dans les structures organiques pour permettre au parti de préparer lesfutures échéances et d’élire sa nouvelle direction en toute transparenceet en toute démocratie ».