Nous avons encore tous en mémoire,ces histrions qui se bousculaient aux portes du ministère de l’intérieur pourretirer les imprimés des parrainages, au moment de l’ouverture de la procédurepour la présidentielle annulée du mois d’avril.
« Carnaval fi Déchra »,le célébre film de Mohamed Oukaci, où le comédien Athmane Ariouet a déployésans modération sa verve satirique de comédien hors norme, est souvent utilisépar les citoyens sur les réseaux sociaux et même dans la presse conventionnellepour décrire cette situation ubuesque où on aura tout vu et entendu.
Comment y mettre un terme etrendre à la fonction de président de la République, son autorité, son lustre etempêcher ces candidatures folkloriques de polluer encore le rendez-vous ?
Mohamed Said, lui-même candidat àla dernière présidentielle, préconise le préalable d’une caution de 500.000dinars que chaque candidat doit déposer au moment de procéder au retrait desformulaires de candidature, à charge pour lui de récupérer la somme une foisles imprimés dûment signés par les citoyens déposés au niveau du servicecompétent.
« La proposition est denature à rendre à la fonction de président son prestige terni lors de laprécampagne pour la présidentielle annulée », explique le communiqué duPLJ.
Au-delà du fait de savoir sicette proposition produira ou non ses effets dissuasifs, c’est de noter soncaractère anti constitutionnelle, car la loi permet à tout algérien, sous certainesconditions, de candidater aux différentes élections locales ou nationales.