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PIB : la BAD, l’OCDE et le PNUD prédisent une relance de la croissance en Algérie

22-05-2017 11:07  Lila Ghali

La croissance du produit intérieur brut (PIB) réel enAlgérie a enregistré une baisse durant l’année écoulée, en atteignant 3,5 %, tandisqu’elle était à 3,8 % en 2015, indique un rapport publié lundi par la Banqueafricaine de développement (BAD), l'Organisation de coopération et dedéveloppement économiques (OCDE) et le Programme des Nations unies pour ledéveloppement (PNUD).

Selon les trois organisations internationales, la baisse duPIB en Algérie est due au recul des cours de pétrole, passés de 99 dollarsaméricains (USD) en  moyenne en 2014 à 53USD en 2015, puis 45 USD en 2016, affectant inéluctablement, ses performanceséconomiques.

Cette chute des prix, associée à une forte appréciation dudollar, s’est traduite par un creusement des déficits budgétaires ont estimé les rédacteurs du rapport, tout en soulignant que l’impact sur lesecteur réel reste limité.

Cependant, ces derniers ont prédit une relance de lacroissance du PIB dans le secteur des hydrocarbures, grâce à une progressiondes activités de production, de raffinage et de liquéfaction.

Ré-industrialisation de l’Algérie

Le rapport n’a pas manqué d’évoquer le nouveau modèle de croissance économique, adopté en 2016 par le gouvernementalgérien et qui s’est dirigé vers le secteur privé et une stratégie triennalede stabilisation du budget. Ce qui fait de l’entrepreneur algérien unpartenaire incontournable des pouvoirs publics qui le consultent dans la cadrede la Tripartite.

Le nouveau modèle de croissance économique, rappelle-t-on, apour objectif d’établir un équilibre des finances publiques, en sortant de la dépendanceaux hydrocarbures.  

L’industrie hors hydrocarbures a enregistré une baissepalpable du PIB en 2016, où son taux n’était que 5% contre 35 % à la fin desannées 1980, indique encore le document qui a mis en avant la volonté desautorités algériennes a réindustrialiser ce pays.  

Dans son constat de la situation économique de l’Algérie, lerapport a fait part de la baisse de 20% des réserves de change officielle à lafin de l’année 2016 en se chiffrant à 114 milliards de dollars. 



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