Les prix du pétrole se stabilisaient lundi en cours d'échangeseuropéens mais restaient proches de leurs récents sommets alors que plusieursacteurs du marché s'inquiètent du possible rebond de la production américaine.
Le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en mars valait69,84dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, enbaisse de 3 cents par rapport à la clôture de vendredi.
Dans les échanges électroniques sur le New York MercantileExchange (Nymex), le baril de "light sweet crude" (WTI) pour lecontrat de février prenait 2 cents à 64,32 dollars. Les cours de l'or noir ont à nouveau repoussé leur plus hautniveau en fin de séance vendredi, à 69,87 dollars pour le Brent et à 64,50dollars pourle WTI.
"Même les investisseurs les plus optimistes ont dû êtresurpris de voir la cadence de la hausse desprix depuis début 2018", a commenté un analyste,qui estime que "la relativement récente alliance de l'Opep etd'autres producteurs semble solide, et a un effet concret sur lemarché".
Pour rappel, l'Organisation des pays exportateurs de pétrole(Opep) et dix autres producteurs, dont la Russie, se sont associés fin 2016 pourlimiter leurs extractions dans le but de rééquilibrer le marché.
L'accord a été renouvelé à deux reprises et court actuellementjusqu'à fin 2018.Mais certains acteurs du marché craignent que la hausserécente des prix ne galvanise les producteurs américains, qui ne sont pas tenuspar l'accord.
les données les plus récentes de (l'entreprise de services pétroliers, ndlr) Baker Hughes sur les forages américains, lenombre depuits actifs a augmenté la semaine dernière, ont noté desanalystes, qui
soulignent que cette hausse, publiée vendredi, est la plus marquéedepuis juin.
D'autres analystes expliquent que les producteurs américainscommencent àaugmenter la taille de leurs opérations, car leurs forages sont deplus en plus rentables.