Le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en marsvalait mercredi 65,75 dollars surl'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en baisse de 71 cents par rapportà la clôture de mardi.
Dans les échanges électroniques sur le New York MercantileExchange (Nymex), le baril de "light sweet crude" (WTI) pour lecontrat de février cédait 70 cents à 60,01 dollars.
En séance, le baril deBrent a atteint mardi 67,10 dollars, à son plus haut depuis mai 2015, tandisque le WTI a touché son plus haut depuis juin 2015 à 60,01 dollars.
"Les craintes queles prix pâtissent de l'annonce de la reprise début janvier de l'activité dupipeline de Forties (en mer du Nord) ont été effacées mardi par la fermetureaprès une explosion d'un oléoduc en Libye", ont commenté les analystes deJBC Energy.
Le pipeline de Forties, par lequel passent habituellementl'équivalent d'entre 400.000 et 450.000 barils de pétrole chaque jour, esttoujours fermé, mais son opérateur Ineos a affirmé mardi que les réparationsétaient désormais finies et que des tests de pressurisation étaient en bonnevoie.
Ce pipeline représente40% de la production britannique d'hydrocarbures en mer du Nord, et safermeture début décembre avait fait grimper les cours du Brent, dont le pétrolede Forties est un composant important.
Mais une explosion surun oléoduc en Libye a retenu l'attention des marchés mardi.
"Le volume quecet oléoduc représente, entre 70.000 et 100.000 barils par jour, est bieninférieur au débit de Forties", a cependant souligné un analyste chezPetromatrix, qui a par ailleurs noté qu'"une vague de froid s'abat sur lesEtats-Unis, ce qui devrait doper la demande de produits distillés".
"Il faut serappeler que les mouvements de prix des fins d'années dernières étaient engénéral le prolongement des tendances qui précédaient ces périodes, et ont étéeffacés" quand les acteurs du marché ont repris leur activité au début del'année suivante, ont prévenu les analystes de JBC Energy.