Les prix du pétrole montaient jeudi en cours d'échanges européens, pour livraison en novembre, à 55,44 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en hausse de 28 cents par rapport à la clôture de mercredi.
Dans les échanges électroniques sur le New York Mercantile Exchange Nymex), le baril de "light sweet crude" (WTI) pour le contrat d'octobre gagnait 33 cents à 49,63 dollars, à son plus haut niveau depuis près d'un mois.
Le Brent a atteint même dans la matinée son plus haut niveau depuis près de cinq mois à 55,45 dollars.
L'AIE a revu mercredi à la hausse ses prévisions de demande mondiale de pétrole, à 97,7 millions de barils par jour, tandis que l'Opep avait prévu la veille une demande de 96,77 millions de barils par jour.
Cette révision à la hausse est due à une forte demande au deuxième trimestre, selon les analystes soulignant que les prix profitaient également d'une baisse de la production des pays de l'Opep ainsi que des autres producteurs.
La production de l'Opep et de ses partenaires, engagés depuis fin 2016 dans un accord de limitation des extractions qui vise à rééquilibrer le marché mondial, est particulièrement scruté par les analystes.
D'après eux, les cours ont aussi été soutenus par une baisse record des réserves américaines d'essence la semaine dernière.
Alors que le Texas et la Floride ont été touchés par des tempêtes dévastatrices, les investisseurs s'attendent désormais à une forte hausse de la demande de ces états pour compenser cette baisse des réserves, ajoutent-ils.
Selon les données hebdomadaires du Département américain de l'Energie (DoE) publiées mercredi, les réserves d'essence arrêtées au 8 septembre ont diminué de 8,4 millions de barils, tandis que les stocks de brut ont augmenté de 5,9 millions de barils.(Avec APS)