Les prix du pétrole gagnaient un peu de terrain mardien cours d'échanges européens dans un marché, notamment en mer du Nord.
Le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison enfévrier valait 63,69 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres,en hausse de 28 cents par rapport à la clôture de lundi.
Dans les échanges électroniques sur le New YorkMercantile Exchange (Nymex), le baril de "light sweet crude" (WTI)pour le contrat de janvier, dont c'est le dernier jour de cotation, prenait 25cents à 57,41 dollars. "Le brut est déjà en vacances, et avance sansconviction", a résumé un analyste, alors que les prix avancent à pas defourmi depuis trois séances.
"Les prix évoluent à leur niveau moyen sur ladernière semaine comme sur le dernier mois, et les volumes sont trèsréduits", a-t-il remarqué. "Les prix avaient commencé à grimper lundi, maisles craintes d'une production nigériane perturbée par des grèves ne se sont pasconcrétisées, et des données sur les exportations saoudiennes sont venueseffacer les gains des cours", a commenté un autre analyste.
Le premier exportateur mondial, qui limiteactuellement sa production dans le cadre de l'accord de l'Organisation des paysexportateurs de pétrole (Opep) et de ses partenaires, a augmenté ses sorties debrut en octobre.
L'Arabie saoudite et la Russie, deux des plus grandsproducteurs mondiaux, sont au cœur des efforts de limitation de l'offre quivisent à rééquilibrer le marché mondial, et la hausse des exportationssaoudiennes renforce les craintes de surproduction.
Par ailleurs, les analystes gardaient un œil sur leRoyaume-Uni, où l'oléoduc de Forties, qui relie plusieurs plateformes de mer duNord et représente 40% de la production britannique dans cette zone, restefermé.