Le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison endécembre valait jeudi 58,41 dollars surl'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en baisse de 3 cents par rapportà la clôture de mercredi.
Dans les échanges électroniques sur le New York MercantileExchange (Nymex), le baril de "light sweet crude" (WTI) pour la mêmeéchéance prenait 6 cents à 52,24 dollars.
Les cours se stabilisaient après avoir atteint dans lesderniers jours leur plus haut niveau en près d'un mois, les marchés préférantvisiblement attendre alors que les prix approchent de leur plus haut de l'annéeatteint fin septembre, à 59,49 dollars pour le Brent et à 52,86 dollars pour leWTI.
"Les prix du Brent restent soutenus, notamment par lesefforts saoudiens pour mettre un terme à l'engorgement des marchésmondiaux", a commenté un analyste chez Inenco.
Le premier exportateur mondial s'est allié à un autre poidslourd du pétrole, la Russie, pour mener l'accord de limitation de la productionqui lie des producteurs, dont ceux de l'Organisation des pays exportateurs depétrole (Opep) pour rééquilibrer le marché et faire remonter les prix.
Dernier effort en date, le prince saoudien a affirmé jeudiqu'il soutenait l'idée d'un renouvellement de l'effort au-delà de mars 2018, arapporté l'agence Bloomberg.
Par ailleurs, lesanalystes digéraient les données publiées mercredi par le Département américainde l'Energie (DoE) sur les réserves des Etats-Unis, où les stocks de brut ontlégèrement augmenté tandis que ceux d'essence ont fortement reculé la semainedernière.
"La hausse des réserves de brut est due à une hausse dela production comme des importations. Les plateformes en mer ont repris leuractivité après le passage de la tempête Nate", ont commenté des analystesde Société Générale.(Avec APS)