La réunion informelle d'Alger sur la crise pétrolière pourrait déboucher sur un accord entre l'OPEP et d'autres pays producteurs sur le gel de la production, estiment des experts de la puissante banque américaine Goldman Sachs.
Néanmoins, ils avertissent sur un effet contreproductif pour l'organisation, en cas d'accord débouchant sur des prévisions de hausse ultérieure des prix du baril, qui entraînera une intensification des exportations depuis les pays non membres de l'OPEP.
Selon Goldman Sachs, l'Arabie saoudite, qui a un nouveau ministre de l'Energie, sera plus ouverte à la coopération. Et dans le même temps, elle estime qu'il est peu probable que l'Arabie saoudite et l'Iran acceptent tous les deux le gel de la production.
Les experts de la puissante banque américaine suggèrent "l'amélioration des relations entre les parties en conflit afin de rétablir l'équilibre pétrolier et ce à travers notamment le gel du niveau de la production au sein de l'OPEP.