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Pétrole : Abdelmadjid Attar positive l’accord Arabie saoudite-Russie-Venezuela-Qatar

17-02-2016 14:49  Abbès Zineb

Abdelmadjid Attar, ancien PDG de Sonatrach et expert pétrolier a positivé mardi l’accord intervenu mardi entre l’Arabie saoudite, la Russie, le Venezuela et le Qatar, quatre gros producteur de l’or noir, qui ont décidé de geler leur production pétrolière.

Cet accord est le « bienvenu « puisqu'il devrait stabiliser les prix avant de les faire reprendre à un niveau "raisonnable", a-t-il commenté. "Toute décision de geler une production à un niveau raisonnable (à), de ne pas augmenter la production et de ne pas, non plus, faire des discounts est la bienvenue et aura tendance à stabiliser les prix", avance M. Attar en marge du symposium de l’Association algérienne de l’industrie du gaz (AIG), qui se tient mardi et mercredi à Alger.

L'Arabie saoudite et la Russie, les deux premiers producteurs de brut, sont convenues avec le Qatar et le Venezuela au terme d'une réunion à Doha, de geler leur production à son niveau de janvier, rappelle-t-on.

Selon M. Attar, "cet accord va stabiliser les prix avant qu'ils reprennent progressivement, dans deux à trois mois, à un niveau raisonnable, soit autour de 40 ou 50 dollars", contre les 32-33 dollars actuellement. Il a, cependant, avancé qu’il serait difficile de retrouver le prix de 100 dollars dans l’immédiat en raison, notamment, de la crise économique et de la surabondance persistante de l’offre.

"Même si elles (l’Arabie saoudite et la Russie) décident de geler la production, elles en ont besoin aussi car leur production a atteint son niveau maximum et cela ne servira à rien de produire plus car le marché est complètement saturé et il n'y a même pas de preneurs", poursuit l'ancien P-dg de Sonatrach.

Questionné sur l’impact du retour de la production iranienne sur le marché pétrolier mondial, M. Attar a affirmé que ce pays "ne pourra jamais atteindre le niveau de production qu’il a promis (après la levée des sanctions internationales)". "L’Iran ne pourra pas aller au-delà de 500.000 barils par jour d’ici la fin de l'année car ses installations nécessitent énormément d’investissements de rénovation", et cela aura un impact direct sur ses capacités de production, estime-t-il.



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