Nombre d’acteurspolitiques ont relancé ces derniers jours les appels à l’application de l’article102 de la constitution, portant destitution du président pour incapacité à exercerses prérogatives.
AhmedOuyahia, qui présidait samedi une réunion de son parti à Benaknoun, dans lecadre de la préparation des élections locales, a répondu aux partisans de cetappel les qualifiant, un brin ironique de « Farghin Chghel », c’est-à-dire,des désœuvrés, en français dans le texte.
Pour lui,le président Bouteflika "En présidant un Conseil des ministres, a apporté un démenti cinglant aux partisans de l’article 102 tout enrassurant les algériens". « Toutce qui se raconte à ce propos c’est du vent (Rih Fel Berrima », rénchérit-il à ce propos.
«Les partisans de l’article 102 appartiennentà un microcosme très au courant des difficultés financières du pays et d’après leurs prévisions l’Algérie va s’effondrer financièrementd’ici la fin de l’année », réplique sèchement le chef du RND qui accuse en creuxces derniers de surfer sur les difficultés financières du pays pour se repositionnerpolitiquement.
« Dieumerci, les problèmes financiers du pays sont derrière nous, après l’amendement de laloi sur la Monnaie et le crédit par le Conseil des ministre", conclut le chef du RND.